Le secrétaire général du Rassemblement national démocratique, Ahmed Ouyahia, est attendu aujourd'hui à Oran et ce, dans le cadre de la campagne électorale pour les prochaines élections locales, après le meeting animé par Fathi Rebaï d'En Nahda. Le rassemblement du RND se veut être, selon ses organisateurs, un contact direct de la direction du parti avec les populations locales et la base militante. «Un véritable travail de proximité à travers un pont liant les populations est engagé par le parti depuis belle lurette», souligne un responsable de la structure locale. Ajoutant qu'un «travail de fourmis avait été effectué en ce sens». Une fois le travail de sensibilisation et de proximité achevé, la venue d'Ouyahia consiste à mettre les dernières retouches. La rencontre avec la base militante sera l'occasion pour le patron du RND de mettre en exergue le rôle des assemblées locales élues dans le développement local. La formation d'Ouyahia compte réinvestir le terrain perdu à l'issue des locales de 2002. En plus du programme de campagne et les dix recommandations du RND devant être développés, le leader du RND fera sans nul doute un point sur la situation actuelle qui prévaut au pays. Il se fera un point d'honneur de revenir également sur les derniers développements de la scène politique, socioéconomique mais surtout les mésaventures de la jeunesse frappée par moult fléaux, dont le chômage, la crise du logement et le phénomène de harraga. De ce fait, le discours de l'ancien chef de gouvernement sera inéluctablement focalisé sur cette frange en souffrance. Par ailleurs, que ce soit au niveau de l'APW ou de l'APC d'Oran, le RND est, semble-t-il, plus que déterminé à jouer un rôle important lors de ces joutes. Deux instances qui sont des enjeux majeurs pour tous les partis, notamment le FLN et le RND. A ce sujet, le choix porté sur les têtes des deux listes n'est pas fortuit. La liste de l'APW est guidée par l'ex-présidente d'APW, Mme Ayad Ratiba, suivie en deuxième position par N'Aït Bahloul Aziz. Quant à la liste APC, elle est drivée par Me Heni Merouane, ancien «DEC» durant les années 1990 avant de se retirer de la gestion de la chose publique à la suite d'un conflit avec l'ex-wali d'Oran, Bachir Frik.