Un groupe terroriste, en nombre indéterminé, serait terré dans cette région. Au moment où les services de sécurité chargés de la lutte antiterroriste intensifient les opérations de ratissage au niveau des maquis denses de la Kabylie, le commandement de la 1re Région militaire vient de déclencher d'importantes investigations au niveau des massifs montagneux de Beni Melik et Bourkika en transitant par Hammam Righa, Aïn Defla et Oued Djer dans la wilaya de Blida. Pour les besoins de l'opération militaire, les forces de sécurité ont mobilisé les grands moyens. Selon des sources sécuritaires, un groupe terroriste, au nombre indéterminé, serait terré dans les régions citées plus haut. L'action de l'Armée nationale populaire intervient alors que les terroristes tenteraient de perpétrer des attentats à la veille de l'Aïd, selon les renseignements en possession des services de sécurité. La découverte de trois bombes de fabrication artisanale à Hadjout, après les attentats kamikazes d'Alger, le 11 décembre dernier, ont permis aux forces de sécurité d'établir avec certitude que les terroristes se mobilisent pour organiser des attaques. C'est dire l'importance stratégique que représente la ville de Blida pour le Gspc ou Al Qaîda au Maghreb islamique, du fait de la proximité de la capitale. C'est dans cette ville également que l'activisme terroriste a vu apparaître les membres les plus sanguinaires du GIA, et où le Gspc semble disposer d'une base arrière. C'est donc, selon nos sources, tout à fait logique que Abdelmalek Droudkel alias Abou Mossaâb Abdelouadoud, natif de cette même ville, fasse montre de prudence pour préserver certains acquis, cependant plus que jamais menacés, dans la mesure où le n°1 du Gspc ne possède pas d'appuis qui puissent lui permettre d'agir. Conscient de l'intérêt que suscite la région, le chef terroriste éprouve les pires difficultés à s'imposer, d'autant plus que la région est fortement sécurisée. A priori, depuis 2002, après la neutralisation de Antar Zouabri et les dernières poches du GIA. En 2000, le 4 mai, non loin de Blida, à La Chiffa, entre Blida et Médéa, 30 personnes avaient été brûlées par le GIA qui n'avait épargné ni femmes ni enfants. Et c'est à cette forme de violence et de barbarie que le Gspc s'adonne depuis son allégeance à Al Qaîda, au mois de septembre 2006. Il n'en demeure pas moins que malgré la nuisance qu'elle continue de présenter, cette organisation est de plus en plus fragilisée. Le fait de chercher des coups médiatiques au plan national et international, prouve qu'il s'agit de la réaction d'une bête blessée qui finira par disparaître. Le peuple algérien ne gardera que le souvenir d'une secte accro au sang et à la violence.