Tous les ministres qui se sont succédé à la tête de ce secteur n'ont pas pu résoudre ce problème. Se loger reste un véritable casse-tête en Algérie et la crise du logement est un fait. C'est la même rengaine depuis l'Indépendance du pays. Mais le ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme, Noureddine Moussa, reste optimiste. Et son optimisme tranche avec les résistances des spécialistes quant à la concrétisation de ce projet lancé par le chef de l'Etat. Il ne prétend pas, bien sûr, régler ce problème qui empoisonne la vie des Algériens. Néanmoins, il promet de relever le défi concernant la réalisation du projet d'un million de logements d'ici à 2009. «Je peux vous affirmer que plus de 90% des chantiers inscrits dans le cadre de ce programme ont été lancés», a-t-il déclaré. Tous les gouvernements et les ministres qui se sont succédé à la tête de ce secteur n'ont pas pu résoudre ce problème. La réalisation d'un million de logements va-t-elle régler définitivement la question? La réponse est évidemment non, mais Nouredine Moussa se fixe comme objectif, à moyen terme, un taux d'occupation à moins de 5 personnes par logement. Le ministre de l'Habitat a fait savoir qu'il existe actuellement quelque 500.000 baraques réparties sur le territoire national. Ces baraques constituent ce qu'il convient d'appeler des «bidonvilles». Il précise qu'il s'agit bien de 500.000 unités et non de bidonvilles. Pour Noureddine Moussa, «la question des bidonvilles est un phénomène qui caractérise la rive sud ; il n'est pas spécifique à notre pays». Dans notre pays, le ministre estime que ce phénomène sera éradiqué avec l'établissement du fichier national pour le logement qui est en phase de finalisation dans sa nouvelle version.