Le président de la Ligue nationale de football, M.Ali Malek, affrontait, hier matin, à l'hôtel Mercure, les questions de la presse, soit à deux jours de la reprise du championnat de la division1, à l'occasion du désormais traditionnel Forum de notre confrère sportif Maracana. Un confrère qui semble se développer puisque son directeur, M.Farouk Seba a annoncé que son journal allait organiser, au début de l'été prochain, les Oscars du football lors d'une grande cérémonie durant laquelle seront récompensés les meilleurs acteurs des championnats de la D1 et de la D2, joueurs, dirigeants, arbitres, etc. Les lauréats seront désignés lors d'un sondage que Maracana compte faire auprès de la presse et associera à son initiative la Ligue nationale. Ali Malek n'a pas manqué d'être interpellé lors du forum sur plusieurs points dont celui de l'arbitrage aura été celui qui a le plus été débattu. Disons plutôt l'affaire Bourahli dans laquelle a été impliqué un arbitre, en l'occurrence Boukedjar, et qui a vu le joueur de l'USM Alger s'en sortir avec une sanction de 5 matchs de suspension alors qu'il avait giflé le referee. Le président de la Ligue nationale a trouvé qu'on a accordé trop d'importance à cette histoire alors, que selon lui, elle était tout à fait banale. «Ce dossier a été traité en toute indépendance par la commission de discipline, a-t-il dit. Je me suis toujours interdit de m'immiscer dans les affaires d'une commission. Le problème est simple, il n'y a pas eu d'agression de la part du joueur, mais tentative d'agression ce qui change tout. Le délégué n'a pas vu le joueur gifler l'arbitre, la télévision a raté l'incident. Nous n'avions pas d'éléments assez probants pour sanctionner plus lourdement Bourahli. J'ajoute que si, l'arbitre avait tiré le carton rouge au joueur, nous aurions vu autrement cette sanction. Il ne l'a pas fait, il doit en assumer la responsabilité». Ali Malek prendra, cependant, la défense du corps arbitral indiquant que «nul n'est à l'abri d'une erreur. Nous nous devons tous d'aider ces arbitres en ayant une attitude responsable et plus mesurée. Ce n'est pas en les accusant à tort et à travers, le plus souvent sans preuves, qu'on va trouver la solution au problème». S'agissant de la programmation, le président de la LNF dira qu'elle «sera respectée sauf cas de force majeure». Cependant, lorsqu'on l'a questionné sur le fait de savoir si l'ESS et l'USMA se qualifient pour une demi-finale de Coupe arabe, sera considéré comme un cas de force majeure, il s'est montré évasif. Ce qui démontre bien que la phase retour du championnat est appelée à être perturbée par des reports de matchs. Pour ce qui est des droits de télévision, il fera savoir que «la Ligue nationale est partie prenante dans les négociations et c'est elle qui signe les contrats avec les différents organes de télévision». Ali Malek en profitera pour déclarer que l'instance qu'il dirige s'améliore de saison en saison suivant les expériences par lesquelles elle passe et qu'elle s'attelle à doter le championnat de tous le moyens pour qu'il se déroule sans anicroche.