Invitée par l'Association pour la promotion de la société civile, Mme Benhabylès, a écouté les interventions des représentants d'associations qui espèrent un appui pour les divers projets dont ils sont porteurs. Parmi les interventions, notons celle de Mme Salhi, la présidente active d'une association de bienfaisance, «Le coeur sur la main» qui avait abordé avec brio plusieurs chapitres et qui a fait également mention du problème de son association à propos de local. L'association Les amis de Krim Belkacem a eu également à soulever le cas de l'unité de production artisanale en textile qu'elle veut bien lancer. Bref, l'écoute étant présente, les gens ont parlé. Autant dire que les coeurs se sont ouverts. Les débats étaient francs, sincères. En aparté, Mme Benhabylès, qui semblait très contente de ces «retrouvailles en cet espace de dialogue», nous dira: «Ces rencontres vont permettre l'implication de la société civile dans les projets de développement.» Et d'ajouter que «d'ici à la fin février, le ministère délégué au Développement rural va installer des cellules d'animation au niveau des communes. Ces cellules, présidées par les chefs de daïra, comprendront des représentants de la société civile en tant que partenaires à part entière, des élus locaux et aussi des administratifs. L'objectif étant d'examiner les projets que des membres comme les représentants de la société civile auront à formuler». Ces espaces de dialogue et de concertation se veulent un moteur pour la relance de la participation citoyenne au développement local. Pour un début, c'est réellement un coup de maître, puisque des participants ont formulé le voeu de multiplier ce genre de rencontres..Mme Benhabylès a développé un discours franc et direct avec des associations locales très actives dans cette région particulière. Aussi a-t-elle animé une rencontre avec les représentants d'une soixantaine d'associations au niveau de la Maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou, jeudi dernier.