Elle concernera le tronçon Haï El Badr, cité Mer et Soleil, cité Amirouche vers les Fusillés. La première ligne du métro d'Alger sera opérationnelle en décembre 2008. Elle concernera le tronçon Haï El Badr, cité Mer et Soleil, cité Amirouche vers les Fusillés, a annoncé à l'APS Mme Amirouche, responsable de la communication de l'Entreprise du métro d'Alger (Ema). Le coût total de cette première phase s'élèverait à 77 milliards de DA, dont 30 milliards pour le génie civil et 47 milliards pour l'équipement, soit près de 900 millions d'euros. Mme Amirouche indique que la réception des rames, importées d' Espagne, aura lieu avant juin prochain. Elles doivent être fournies, ajoute-t-elle, par le groupement des entreprises françaises Siemens et Vinci Construction ainsi que l'espagnole CAF (Construcciones y Auxiliar de Ferrocarriles). A souligner que l'EMA a signé, en janvier 2006, avec le groupe Siemens-Vinci et CAF, le contrat portant sur les équipements fixes, le matériel roulant et les aménagements intérieurs des stations. Il s'agit d'un contrat d'équipement de la ligne Tafourah-Haï El-Badr, d'un coût de 35 milliards de DA (300 millions d'euros pour la partie devises étrangères et 4 milliards de dinars non convertibles). Le système intégral englobe la totalité des installations techniques devant équiper cette ligne (9,1km) sur une dizaine de stations. Il s'agit également de l'acquisition de 14 rames, de l'installation de la signalisation à base numérique, de 23 escaliers mécaniques et des postes de commande centralisés. La même source a fait savoir également que la mise en service des autres stations se fera «graduellement», en fonction de l'état d'avancement des travaux. Le ministre des Transports, Mohamed Maghlaoui, avait déclaré, dans ce cadre, que le métro d'Alger qui coûtera à l'Etat quelque 65 milliards de DA (dont 30 milliards DA pour le creusement des tunnels), est la pièce maîtresse du plan de développement des transports de la capitale 2005-2009. Pour rappel, l'idée de la réalisation du métro d'Alger date des années 1970. Il était prévu pour parer à l'explosion démographique et au besoin de transport collectif qui en résulte. Lancé dans les années 1980, il a été ralenti du fait des difficultés financières de l'époque. Le projet a été relancé en 2003. Le métro d'Alger permettra le déplacement de 41.000 voyageurs/heure, soit 150 millions de voyageurs/an avec des intervalles d'exploitation allant jusqu'à moins de 2 minutes. D'une vitesse de 70km/h, le métro sera en activité de 5 heures à 23 heures.