Les travaux sont à l'arrêt depuis septembre 2007. L'octroi de la troisième tranche d'aide à l'habitat rural fait toujours défaut. Une trentaine de personnes, bénéficiaires de cette fameuse aide, ont observé, hier matin, un rassemblement devant le siège de la daïra de Bechloul, demandant à rencontrer le chef de daïra à propos de la troisième tranche qui n'est toujours pas débloquée. Franc, le chef de daïra s'est dit dans l'incapacité d'aider ces bénéficiaires avant de les orienter vers les Assemblées populaires communales. L'épilogue de ce problème n'est pas pour demain. Les dossiers attendent d'être visés au niveau des services de la Dlep. Celle-ci a, pourtant, affirmé, il y a de cela un mois, que cette situation sera réglée prochainement. Depuis, rien de concret. Les jours passent et les dossiers s'entassent. Les citoyens venus des autres communes de la daïra, El Asnam, El Adjiba, Ahl Lakseur et Ouled Rached, ont indiqué que les travaux sont à l'arrêt depuis des mois. Ce retard est dû aux nouvelles mesures, prises, en septembre 2007, par le ministère de l'Habitat s'agissant de la construction des habitations rurales. Ces bénéficiaires dénoncent le comportement des responsables locaux, qui, selon leurs dires, tournent le dos à ce problème en refusant d'avancer la moindre explication. A cela s'ajoutent toutes les difficultés que rencontrent ces citoyens inhérentes à la réalisation de ces habitats, à savoir l'insuffisance des aides octroyées qui ne couvrent pas tous les frais. L'érection d'un mur de clôture nécessitant, selon les bénéficiaires, pas moins de 5 millions de centimes, complique la situation financière des postulants, dont la majorité touche un salaire inférieur au Snmg. «Pour les travaux de finition, j'étais obligé d'emprunter de l'argent», nous confie un citoyen. «Je ne vais pas contracter des dettes. Qu'ils débloquent cette tranche», ajoute-t-il. Cela pour le volet financier. Quant à l'assiette de terrain, c'est un autre problème touchant la plupart des bénéficiaires. Dans le cas où la situation n'est pas réglée dans une semaine, les bénéficiaires promettent de tenir d'autres rassemblements au niveau de la daïra.