850.000 nouveaux élèves attendus pour la rentrée scolaire 2008/2009. Le premier responsable de l'éducation nationale n'a cessé de qualifier de «tsunami» le nombre important d'élèves qui seront inscrits durant l'année scolaire 2008-2009. En effet, plus de 850.000 élèves sont attendus. Un chiffre qui nécessite un nombre important d'infrastructures scolaires. Aussi, le nombre d'enfants scolarisés passera de 1.3 million d'élèves à plus de 2 millions en 2012. Seulement, la priorité est, selon toute vraisemblance, accordée à l'année 2008-2009. «Je vais travailler afin de faire passer le maximum d'élèves de la 6e AF au cycle moyen», a déclaré, M.Benbouzid, qui a coprésidé, avec Noureddine Moussa, ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme, une rencontre régionale, tenue à Oran, dont l'axe principal sont les préparatifs de la prochaine rentrée scolaire. Selon M.Benbouzid, «il ne faut pas qu'il y ait des redoublants», du fait, indique-t-il, que la 6e AF sera, désormais, supprimée à la prochaine rentrée et ce, dans le cadre des réformes entamées. Le «tsunami» répété à maintes reprises par Boubekeur Benbouzid, est prévu depuis l'entame des réformes. Sauf que le mot ne doit pas être interprété selon son sens préjudiciable, mais plutôt par rapport au nombre considérable des élèves devant être scolarisés. Une véritable problématique et un défi important attendent, donc, les deux ministres qui se sont déplacés, hier, à Oran, pour s'enquérir de l'état des lieux et de l'avancement des réalisations des infrastructures scolaires, qui doivent, entre autres, pallier le manque de places pédagogiques. Malgré les taux jugés satisfaisants d'établissements d'accueil qui seront réceptionnés, la difficulté réside au niveau de la wilaya de Chlef. Dans cette dernière, plusieurs établissements scolaires connaissent un retard criant. Le ministre, n'a pas caché sa déception, affirmant: «S'il y a déficit en places pédagogiques, ce serait à Chlef.» Le ministre ne s'est pas laissé éblouir par les explications et justifications données par les responsables de l'éducation de cette wilaya. De fait, M.Benbouzid n'a pu contenir sa colère lorsque le représentant de Chlef, tentant d'expliquer le pourquoi de ces retards, annonçait que le problème se situait dans le choix de terrain, les litiges et autres aléas, notamment ceux liés aux accords de crédits et au rôle de la Dlep. «Je ne gère pas les états d'âme», a lancé M.Benbouzid. Pour sa part, Noureddine Moussa, ministre de l'Habitat, a tenté de calmer les esprits précisant, implicitement, que la balle est dans le camp du ministère des Finances. «Je ne veux pas que mes Dlep souffrent d'un manque de finances», a déclaré M.Moussa. Dans sa lancée, et jugeant «particulier, le cas de Chlef», Noureddine Moussa a promis l'inscription de cette wilaya pour le prochain rendez-vous afin de s'enquérir, conjointement avec le département de M.Benbouzid, de la situation qui y prévaut. Surtout qu'au niveau de cette wilaya, 29 écoles du cycle moyen, dont 25 sont inscrites en 2005 et 24 en 2006, connaissent un retard pénalisant. Par ailleurs, M.Benbouzid a annoncé, en marge de cette rencontre, la réception, cette année, de 19 CEM, expliquant que plus de la moitié d'entre eux servira au remplacement des CEM et écoles détruits lors du séisme d'octobre 1980. Le ministre a annoncé la réception, cette année, de 387 écoles, faisant partie des 1100 écoles dans le cadre du programme présidentiel. Le ministre de l'Education nationale a, par ailleurs, annoncé l'allocation de 450 milliards de centimes pour la restauration de 39 anciens lycées.