C'est fait. Salah Bouda a été élu, à l'unanimité, par l'assemblée générale extraordinaire qui s'est tenue samedi soir, à la tête du CA Bordj Bou Arréridj. Par cette élection, la tradition a donc été respectée dans ce club. Deux comités directeurs pour diriger un seul club en une saison. Comme d'habitude. Il faut dire que l'ex-président, Abdelhamid Aïdel a résisté alors qu'en règle générale tout premier comité directeur du CABBA, au début de chaque saison, est «déclaré incompétent» et quitte vite la scène.Un fait notable est à mettre à l'actif de Salah Bouda: à chaque fois qu'il a dirigé ce club, il a toujours été au bout de son mandat. Maintenant, la question qui se pose est de savoir s'il est l'homme de la situation. Dans une déclaration exclusive à L'Expression, il affirme, juste après son élection: «Je ne sais pas si je suis l'homme qu'il faut pour redresser cette situation, mais ce que je peux dire, c'est que je vais travailler avec tout le monde y compris Abdelhamid Aïdel. Je vais avoir besoin de lui. J'espère qu'il répondra favorablement à ma demande. Je lance, également, un appel à tous les ex-présidents du club et aux supporters. Le CABBA est, certes, reléguable actuellement, mais des opportunités restent à exploiter pour le sauver. Pour le moment, il s'agit de ramener le calme au sein de la famille du club, rassurer les joueurs et leurs entraîneurs. Le CABBA se battra jusqu'au bout pour éviter la descente en division 2». Sur la question relative à un éventuel recrutement d'un entraîneur, le nouveau président du CABBA a été affirmatif: «Je n'ai pas à bouleverser l'ordre des choses. Le CABBA a besoin de calme et de sérénité. Cela passe par le maintien du staff technique. J'ai entière confiance en les deux entraîneurs, Boubatra et Belkacem que je connais très bien». De son côté, l'ex-président, Abdelhamid Aïdel, s'est déclaré, «très satisfait de la venue de Salah Bouda à la tête du club».