Entre l'université Abderahmane-Mira de Béjaïa et celle d'Ottawa au Canada existe désormais un accord de coopération scientifique. Cet accord a été paraphé hier au cours d'une cérémonie par le recteur de l'Université de Béjaïa et son homologue d'Ottawa, en présence des membres du conseil scientifique de l'université de Béjaïa, Azzedine Boukerche, chercheur algéro-canadien de renom et les médias. Cet accord qui s'ajoute à une quarantaine de conventions signées avec les universités étrangères donne un statut particulier à l'Université de Béjaïa. Cet accord porte sur plusieurs volets dont celui de la recherche, la mobilité estudiantine et professorale. Au cours de son intervention, le recteur de l'université de Béjaïa qualifiera l'accord «d'événement important scientifiquement, historiquement et pédagogiquement, qui vient compléter le réseau de conventions tissées dans le cadre d'une dynamique de recherche avec les universités étrangères». Partant, le professeur Merabet soulignera tous les progrès réalisés par l'institution qu'il représente, dont «l'école doctorale en informatique» qui accueille présentement 60 magistères. Le recteur soutiendra aussi toute l'importance du corps pédagogique estimé actuellement à 1300 enseignants chercheurs avec une moyenne de recrutement de 250 encadreurs par année. «Nous ferons en sorte que la mobilité des étudiants et professeurs soit attractive», devait-il ajouter à la fin. M.Gilles Patry, président de l'Université d'Ottawa, commentera de son côté l'accord en question en soutenant que celui-ci «s'inscrit dans le cadre d'une stratégie de développement visant à identifier les forces de recherche à l'université de Béjaïa et mettre en place un réseau commun et développer des axes intéressants dans la technologie d'information et d'informatique et du génie électrique». M.Patry indiquera que son université offre un large éventail de programmes qui s'articulent autour des technologies d'information, des sciences de la santé et du droit, et accueille 36.000 étudiants étrangers. Elle est classée au 5e rang en termes de nombre de chercheurs au Canada. Ces étudiants viennent de 135 pays du monde et développent quatre grands axes prioritaires de développement, à savoir les défis socio-éducatifs, la santé des populations, cyber-société, les technologies biomédicales et les sciences moléculaires.