La wilaya compte 12 791 constructions précaires. Bonne nouvelle. 3460 logements, tous programmes confondus, dont 1960 au titre du logement social locatif, seront livrés au cours de l'année 2008 dans les 34 communes de la wilaya de Bordj Bou Arréridj. Les listes des bénéficiaires ont été même affichées depuis la fin de l'année dernière. Au cours d'une réunion de l'exécutif de la wilaya, le wali a fait le bilan de tous les projets inscrits dans le secteur de l'habitat. Selon l'intervention des responsables du secteur, 20.367 logements, tous programmes confondus, sont en cours de réalisation. Ce programme comprend 5440 logements sociaux locatifs, 5941 logements sociaux participatifs, et 8986 logements ruraux. Du bilan global, il ressort que 8044 logements sont achevés, 8177 en cours de réalisation et 4146 en voie de lancement. En matière de prévision de réception de logements, il est prévu la réception de 3460 logements dont 1960 au titre du social locatif dans les 34 communes. Selon les responsables locaux, la distribution se fait au fur et à mesure des réceptions et que «les commissions d'attribution sont toujours en activité». Des interventions du directeur de l'Opgi, du directeur de l'urbanisme et de la construction, l'on retient qu'il a été recensé 12.791 constructions précaires réparties à travers l'ensemble du territoire de la wilaya, notamment au niveau des daïras de Medjana, Djaâfra et Bordj Zemoura et qu'un premier quota de 200 logements sociaux est réservé pour cette opération. Pour faciliter la tâche, le premier responsable de la wilaya a exigé l'allégement des procédures administratives pour l'habitat rural, le participatif et le social locatif. Il a exhorté les intervenants à veiller à la qualité des travaux et au respect des délais de réalisation. Il a été demandé aux chefs des 10 daïras des Bibans d'être intransigeants face au phénomène des constructions illicites en appliquant la loi dans toute sa rigueur. Après cette réunion de l'exécutif consacrée à l'habitat, la wilaya de Bordj Bou Arréridj peut se targuer d'avoir lancé tous ses projets de logements. Quant au respect des délais de réalisation, notamment dans certaines communes, il dépend de la performance des entreprises et surtout du marché des matériaux de construction, dont les prix ne cessent d'augmenter. La mafia du ciment, du fer et du sable continuent d'imposer son diktat.