Le Reage veut contribuer au rayonnement de l'Algérie dans le Bassin méditerranéen. La deuxième édition du forum Reage, tenue hier à Paris sous le thème significatif «Cap Algérie», a réuni 30 participants universitaires contre 15 en 2007. Ils représentent les secteurs économiques les plus porteurs (banques, téléphonie, transport, informatique agroalimentaire, Ntic etc.). La promotion des investissements étrangers en Algérie (IDE) a été le principal thème des travaux. Les échanges ont porté sur la possibilité «d'ériger une plate-forme d'information des opérateurs économiques algériens et français» Organisé par le Réseau des Algériens diplômés des grandes écoles et universités françaises, (Reage), ce forum est un vecteur efficace pour le rayonnement de notre communauté et le renforcement des liens économiques entre les deux rives de la Méditerranée. L'ambition et le souci de ce forum, sont la création d'un véritable espace de rencontres entre les acteurs de l'économie nationale et les compétences internationales. Celles visées, sont le savoir-faire des Algériens vivant en France car possédant «une double culture et la volonté de s'impliquer dans le développement socioéconomique de leur pays d'origine», a souligné le président du Forum Reage 2008, Mohamed El Hadi Mahihenni. Un espace «Business Networking» a été ouvert pour favoriser les rencontres ciblées entre acteurs économiques des deux pays. Un concours de «Business plan» pour aider à la création d'entreprises a été organisé. La rencontre a réuni un panel de personnalités algériennes et françaises qui ont présenté hier des communications sur l'économie algérienne. Les organisateurs veulent faire du Reage un espace de réflexion, d'analyse et d'action. Cette institution s'ouvre également pour mobiliser la communauté algérienne et ses amis en faveur du développement de l'Algérie, participer à la promotion et à la réussite de notre communauté en France. Elle devra aussi contribuer au rayonnement de l'Algérie dans l'espace méditerranéen, oeuvrer au rapprochement des acteurs économiques maghrébins et encourager l'esprit d'entreprise en favorisant l'émergence d'une nouvelle génération d'élites. L'Ecole supérieure algérienne des affaires (Esaa) de Bordj El-Kiffan (Alger) avait, rappelons-le, abrité, samedi 8 mars, une conférence de presse animée par Fatah Ouzani, président du Reage. Il a informé du souhait de son organisation de «participer au développement de l'Algérie et la servir concrètement sur le plan économique». Il a mis en exergue les potentialités de notre communauté en France qui représente «un vecteur de développement». M.Ouzani a souligné également le «renouveau» dans les relations entre l'Algérie et la France, avec de plus en plus d'entreprises françaises qui viennent s'installer en Algérie et des entreprises algériennes qui se cherchent une place sur le marché français. Son organisation, a-t-il expliqué, se veut être un médiateur «pour montrer les bonnes portes et aider à la maturation des projets».