L'appel des paramédicaux à une grève de 3 jours n'a eu aucun écho à Oran. Les initiateurs du débrayage se disent plus que décidés à mener à bon port leur plate-forme de revendications. Seulement, encore une fois, le terrain a démontré une tout autre réalité. Ainsi à Oran, la mobilisation n'a pas été à son top et la paralysie annoncée du secteur n'a pas eu lieu en fin de compte. En effet, c'est le constat qui a été relevé hier au niveau de plusieurs structures sanitaires d'Oran. A l'exception des centres pédiatriques de l'EHS de Canastel, et de celui ophtalmologique d'Oran ville, le reste des structures ont été ouvertes au public. Et les agents paramédicaux ont vaqué à leurs habituelles occupations. Le même scénario au Secteur sanitaire d'Es Senia, où le suivi est très modéré. Un désintéressement total a été apparent. Le mot d'ordre ne semble concerner que ses initiateurs. Les seuls et uniques paramédicaux qui ont répondu «timidement» à l'appel ne sont autres que les agents exerçant au niveau des deux centres où le SAP est bien ancré.