«Les risques environnementaux: l'apport de la prévention et de l'assurance», thème de la réunion de l'OAA. Alger abritera du 25 au 28 mai prochain la 35e Conférence et l'assemblée générale de l'Organisation africaine des assurances (OAA). La conférence, qui se tiendra au Palais des Nations, aura pour thème «les risques environnementaux: l'apport de la prévention et de l'assurance». Les assureurs et réassureurs des pays africains ainsi que leurs partenaires se regrouperont pour débattre de la situation de la profession au niveau continental. Les assureurs africains se pencheront sur les actions à mener en vue de réduire les effets de ces risques. Ils auront aussi à approfondir la réflexion en vue d'une meilleure compréhension, voire une maîtrise de ces nouveaux risques. Ils oeuvreront également pour faire de la prévention et l'assurance des moyens efficaces, aux fins de prévenir et de protéger les populations africaines des risques que présentent les bouleversements climatiques, le déséquilibre de l'écosystème, la sécheresse et d'autres situations extrêmes, indique l'Union algérienne des sociétés d'assurance et de réassurance (UAR). La nouveauté de la rencontre d'Alger est cette volonté de placer l'industrie de l'assurance à l'avant-garde du processus de lutte contre les défis liés à l'environnement, auxquels est confrontée l'Afrique, plus que tout autre continent, souligne la même source. Selon le président du comité d'organisation, Abdelkrim Djafri, le thème revêt une importance cruciale du fait de la gravité de ces risques qui constituent autant de menaces pour les écosystèmes. Ces phénomènes qui affectent les modes de vie des sociétés imposent, estime-t-il, l'urgence de profonds et coûteux réajustements. «Dans cet environnement alarmant pour la planète et notamment pour notre continent fortement exposé et vulnérable, notre industrie qui partage pleinement les préoccupations de la communauté internationale, peut apporter son concours par la prévention et l'assurance», soutient-il. La 35e Conférence et assemblée générale d'Alger permettront, selon M.Djafri, d'approfondir la réflexion sur les actions à mener en vue de réduire les effets de ces bouleversements qui ne sont pas irréversibles, selon lui. De son côté, le président de l'UAR, Amara Latrous, souligne que la 35e conférence de l'OAA permettra de débattre de problèmes majeurs des plus préoccupants. Les bouleversements profonds qui perturbent, de façon quasi récurrente, l'équilibre de l'écosystème prennent, à côté d'autres catastrophes et cataclysmes naturels, une dimension planétaire, relève-t-il. Au-delà de leurs conséquences au plan économique, ajoute-t-il, c'est tout l'ordre humain et social qui souffre des suites tragiques de sinistres majeurs. L'amplitude de ces derniers est telle que l'échelle d'appréhension et d'évaluation de pertes humaines et matérielles complique l'approche de solutions possibles aux limites d'assurabilité.