A partir de Genève, les représentants de ces pays estiment que «les droits de l'homme sont au coeur de la renaissance algérienne». L'Algérie a-t-elle réellement fait une avancée en matière des droits de l'homme? Un bon nombre de pays approuvent. Plus exactement, une cinquantaine de pays ont salué, avant-hier, à Genève les «grandes avancées» de l'Algérie en matière des droits de l'homme. Les pays invités à s'exprimer sur la situation des droits de l'homme en Algérie, présentée par le ministre algérien des Affaires étrangères, M.Mourad Medelci, à l'occasion de la première session de l'Examen périodique universel (EPU) de l'ONU, ont tenu à féliciter l'Algérie sur «le grand progrès» qu'elle a connu. Lors de leurs différentes interventions, les représentants des pays invités à commenter le rapport du ministre algérien, estiment que «les droits de l'homme sont au coeur de la renaissance algérienne». Et de souligner «une volonté politique réelle» pour que «l'Algérie soit aux normes des standards internationaux», a rapporté l'APS. De nombreux pays africains, ainsi que la Suède, les Pays-Bas, l'Allemagne, le Canada, la Russie, le Bélarus, la Lettonie, entre autres pays occidentaux, ont estimé que la situation des droits de l'homme en Algérie a réalisé de «grandes avancées» soutenues par «une démocratisation indiscutable de la vie politique, économique et sociale». Le représentant du Brésil a noté que «de grands progrès ont été faits, avec des résultats concrets, couronnés de succès» et montrant la capacité de l'Algérie «à relever les grands défis qui se posent». Selon la même source, un autre représentant du Canada a indiqué que l'Algérie «a fait une présentation de la situation d'une manière franche et ouverte». Par la même occasion, d'autres pays comme la Suède, les Pays-Bas, la Côte d'Ivoire et la Malaisie ont félicité l'Algérie «pour ses efforts» impressionnants réalisés. D'autres pays, aussi bien africains qu'occidentaux, avancent que «la volonté algérienne est réelle mais pas surprenante», car «ce pays a une longue tradition de respect des droits de l'homme, remontant à sa guerre de Libération nationale». Réagissant à ces commentaires, M.Medelci a souligné que l'Algérie n'a pas «caché» ses «problèmes (et) avons dit que l'effort le plus important reposait sur ses épaules». «Depuis longtemps, l'Algérie a pris en charge ses problèmes», a-t-il dit. Lors de sa présentation, M.Medelci a déclaré que les efforts faits par l'Algérie «témoignent de sa volonté affirmée de mettre sa législation nationale en conformité avec les standards internationaux».