La situation de blocage qu'a vécue la municipalité d'Ighil Ali depuis les élections municipales du 29 novembre de l'année passée vient de connaître son dénouement. Après une longue crise, qui aura duré près de cinq mois, l'Assemblée populaire communale d'Ighil Ali est désormais fonctionnelle au plus grand bonheur des citoyens. En effet, le président, M.Bouhadi, a été élu sur la liste du RND avec une majorité relative. Plusieurs tentatives allant dans le sens de l'installation de l'exécutif communal ont été entreprises mais en vain devant l'entêtement des autres élus. Récemment, il a réussi le pari de convaincre ses pairs des autres tendances, notamment, les élus du FFS, de faire partie du staff dirigeant. Ainsi, un poste de vice-président a été confié à un élu du FFS tout comme les présidences de commissions attribuées à d'autres élus. Désormais à Ighil Ali on s'emploie à récupérer le retard accumulé dans le lancement des différents projets en souffrance. Il y a lieu de noter que plusieurs APC n'arrivent toujours pas à dépasser l'écueil de la mise sur pied des exécutifs et des commissions devant plancher pour engager les différentes actions inscrites dans les programmes fixés. Dans certaines APC, les budgets ne sont toujours pas votés. Ce qui engendre un impact négatif sur la vie des citoyens puisque certains P/APC se contentent de gérer uniquement les affaires courantes de la collectivité en attendant une solution qui ne viendra sûrement que sur une décision salvatrice de la part des autorités concernées. Un peu partout on tente de dénouer l'enchevêtrement en recourant aux comités de villages et au mouvement associatif. Une manière de faire pression sur les opposants à toute évolution heureuse. Il y a en effet, certains élus qui s'entêtent dans des positions qui n'ont ni sens politique ni sens partisan. On bloque tout juste pour le plaisir de bloquer. A Béjaïa, 8 communes sont actuellement paralysées en raison de la mésentente interne à leur composante. Les plans de développement et autres projets sont de ce fait remis aux calendes grecques. Et ce sont les populations en butte à d'énormes difficultés qui en pâtissent. Il s'agit, notamment des communes de Tinebdar, Souk El Tenine, Beni M'likeche, Kendira, Chemini, Tifra et Adekar. Au départ, plus de 24 communes étaient concernées par le blocage. Peu à peu et avec l'esprit de responsabilité de certains élus soutenus par leur structure politique, des Assemblées ont connu des issues heureuses entrant de plain-pied dans le développement. Il faut reconnaître que le RND y est pour beaucoup dans cette évolution positive. Les instructions données aux élus sont suivies à la lettre, aboutissant à l'installation de tous les démembrements communaux, dont les adjoints au président, les commissions etc. Le nouveau Code communal aura sans doute des réponses adéquates pour ce cas de figure. Il s'agit de parer à d'éventuelles situations similaires à l'avenir.