Une bonne nouvelle qui aura certainement un impact positif sur les attentes citoyennes. Enfin le bout du tunnel! La commune d'El Asnam installe son exécutif. La situation de blocage qui persistait depuis décembre 2007, a fini par trouver son épilogue. Ce n'est que dernièrement que la mésentente a cédé la place à un accord, et les choses vont désormais bon train. Le RCD, parti élu lors des dernières élections locales avec 04 sièges, et le RND qui a gagné 3 sièges lors de la même échéance, prendront, dès maintenant, les rênes de l'assemblée d'El Asnam. L'équipe, qui conduira les affaires de la commune, est composée de Hellal Ahmed, tête de liste RCD, respectivement président d'APC, le poste du premier vice-président est confié au numéro 2 de la liste RND. Pour ce qui est du 2e vice-président et un délégué, ces derniers sont tous deux du RCD. Dans ce cas, force est de constater l'absence des élus du FLN dans la constitution de l'assemblée. Il reste à savoir s'ils vont participer dans les commissions ou pas, pour cela, il ferait mieux d'attendre quelque temps. Les pourparlers qui ont été menés pour dénouer la crise de l'exécutif à El Asnam, ont été intenses et durs. A savoir que des cinq communes restées jusqu'au jour d'aujourd'hui sans exécutif, la commune d'El Asnam est la localité où la situation était le plus tendue. Un véritable différend a caractérisé les relations entres les élus, et aussi leurs partisans. S'agissant des Assemblées populaires communales de Bechloul dirigée par le RCD, et Mesdour dirigée par FLN qui sont encore sans exécutif, des informations circulent, ces derniers jours, sur un éventuel. consensus. Des sources proches des partis politiques ont annoncé qu'au cours de la semaine prochaine, les communes de Bechloul et de Mesdour auront leurs exécutifs. Une bonne nouvelle qui aura certainement un impact positif quant aux attentes citoyennes. Cela ne va pas aussi sans parier sur la satisfaction et le réconfort qui seraient éprouvés par les électeurs qui, durant six mois, attendent que la volonté de leurs élus soit faite. Par ailleurs, deux communes restent sans nouvelles. Il s'agit bien de Haïzer et Raouraoua (dirigées respectivement par le FLN et les indépendants). Deux localités suspendues faute d'entente entre élus. Une situation qui risque de compromettre l'avenir en matière de développement, ces deux municipalités souffrant encore d'isolement. A défaut d'un accord, l'administration locale continuera à gérer les affaires courantes jusqu'à nouvel ordre ou tout simplement, jusqu'à expiration de la mandature. Un nouveau départ pour la commune d'El Asnam, qui permettra aux futurs membres de l'assemblée de passer au plan «B» de l'après-élection. Ce qui reste à faire, c'est de mettre à la disposition de la population lassée d'attendre, les dispositifs adéquats pour que roule le train du développement.
