Certains sont toujours sans registre du commerce, d'autres ne trouvent pas d'interlocuteurs pour le renouvellement de leur contrat de location. Les jeunes promoteurs de petites entreprises créées dans le cadre du projet des pépinières de l'Ansej, lancé à l'initiative du président de la République, vont, semble-t-il, être expulsés sous peu. Le refus de l'antenne de l'Agence nationale d'aide à l'emploi de jeunes de la wilaya de Tizi Ouzou de renouveler les contrats de location des locaux sis dans l'immeuble des anciennes galeries, situé au centre-ville, a laissé ces jeunes dans l'angoisse avec le risque permanent d'être expulsés par les services compétents. Après maintes tentatives désespérées auprès du wali et du directeur de cette antenne régionale, un silence pesant entoure toujours leurs doléances. Créée dans le cadre de la politique du président de la République pour résorber le chômage galopant dans la wilaya de Tizi-Ouzou, cette pépinière fait et continue de faire face à des blocages inexpliqués. Certains promoteurs sont restés, jusqu'à présent, sans registre du commerce tandis que d'autres ne trouvent pas d'interlocuteurs pour le renouvellement de leur contrat de location de ces locaux. Au niveau de cette antenne, et de visu, une certaine anarchie y règne. Le directeur refuse de recevoir les promoteurs, d'un côté, et de l'autre, il refuse toute tentative de saisir la direction générale sise à Hussein Dey. Aujourd'hui, et malgré les fermes consignes données par le ministre de la Solidarité, lors de sa récente visite à Tizi Ouzou, pour trouver en urgence des solutions aux problèmes de ces jeunes, la situation demeure encore bloquée. Les revendeurs de téléphones et autres revendeurs à la sauvette occupent le bâtiment sous le regard impuissant ou consentant de certains responsables. Les jeunes promoteurs ne comprennent pas les objectifs poursuivis par l'antenne de Tizi Ouzou, encore moins le silence des services du wali. Depuis une semaine, les promoteurs ont commencé à recevoir les visites des enquêteurs de la répression des fraudes et sont sommés de présenter le registre du commerce faute de quoi, leurs boutiques seront fermées et eux traduits en justice. Les initiatives du président de la République et du gouvernement seront, elles, ainsi bafouées à Tizi Ouzou. Ou bien, ce louable projet en direction des jeunes de la wilaya ne trouve pas les compétences nécessaires pour sa réussite ou alors il ne trouve pas de volonté idoine. Une chose est cependant certaine, les jeunes promoteurs retomberont dans les griffes du chômage. A Tizi Ouzou, il semblerait que le parcours vers la résorption du chômage est une entreprise ardue, difficile de par la faute de certaines visions! Aussi, est-il temps de tirer la sonnette d'alarme et de solutionner ce contentieux selon les règlements et lois en vigueur, et ce, pour le bien de tous. Les jeunes promoteurs ont confiance et attendent une rapide prise en charge de ce problème.