«Pour ne rien vous cacher, je ne l'ai pas sélectionnée pour le succès, mais le public l'a appréciée et la réclame toujours». Après la fameuse chanson Djen Djen qui fête le premier album, sorti en 2004, et qui avait fait un véritable tabac, Kamel Chenane nous revient, cette fois-ci, avec un nouvel album mis sur le marché, samedi dernier. Ayath edghel est le titre de cet album qui contient dix chansons toujours dans le style folklore kabyle. Sept chansons sont rythmées alors que trois traitent du sentimental. Dans l'entretien qu'il nous a accordé hier, Kamel Chenane nous livre ses impressions. L'Expression: Vous nous promettez la même réussite que celle du premier album? Kamel Chenane: Personnellement, je l'espère puisque j'ai gardé le même cachet musical avec une poésie beaucoup plus sentimentale. D'ailleurs, dans chaque album j'essaie de varier les thèmes et les mélodies pour plaire à mon public. A propos de ce premier album justement, le public ne cesse de réclamer votre chanson Djen Djen qui fait toujours un tabac. Quel en est le secret? C'est un tout; le mot Djen Djen qui signifie bouge-toi est, bien évidemment, le rythme de la chanson et le texte, pour ne rien vous cacher, je ne l'ai pas sélectionnée pour le succès mais le public l'a appréciée et la réclame toujours. Avez-vous des projets d'animation et de galas pour cette saison estivale? Pratiquement, chaque sortie d'album est suivie de tournées. Je prépare sept galas cet été, dans différentes wilayas, qu'organisera l'Onci en collaboration avec l'Oref et puis des tournées nationales qui sont prévues ces jours-ci, suivies, comme je suis en pleine réalisation, d'un clip DVD où toutes mes chansons figureront. On vous laisse conclure. Je souhaite que ce dernier produit plaise à mon public, qu'il ait le même succès que Djen Djen. J'en profite pour remercier l'équipe du bureau régional de Béjaïa du quotidien L'Expression ainsi que toute personne qui a contribué à la sortie de mon nouvel album et surtout Aouadi Mohamed, sans oublier mes fans.