Les cris de détresse émis régulièrement par les habitants de la cité GMS d'Akbou ont trouvé une oreille attentive, cette fois-ci. Suite à leur dernière manifestation de protestation marquée par la fermeture, deux jours durant, du siège de la commune et de la daïra, «les habitants de la cité de recasement GMS d'Akbou ont été reçus par la wali de Béjaïa mercredi dernier», a indiqué hier le communiqué de la cellule de communication de la wilaya qui fournit également les détails quant aux décisions prises dans le cadre de la résorption de l'habitat précaire dans la wilaya de Béjaïa. S'agissant de la cité GMS d'Akbou, les représentants de ses habitants ont été, pour l'occasion, accompagnés du vice-président de l'APC, et du chef de daïra d'Akbou. Cette rencontre, qui «s'est déroulée dans un esprit de franchise», a vu la participation des représentants de l'Opgi et de la Dlep, principalement concernés par le problème. Les discussions ont débouché sur «la mise en place d'un plan d'intervention pour régler le problème de bidonville». Conséquemment, une autre réunion s'est tenue dans la même journée au cabinet du wali autour de décisions importantes. Il a été question de la réalisation de 200 logements dans le cadre du programme RHP (résorption de l'habitat précaire). L'ouverture des plis des soumissionnaires est prévue pour le 19 du mois en cours. L'APC d'Akbou devrait, entre-temps, transmettre à la wilaya un arrêté déclarant la situation des 18 logements construits il y a quelques années «en péril imminent» puisqu'ils présentent, à présent, une menace sérieuse pour les occupants. Ainsi, la wilaya autorisera la commune à acquérir des chalets. La commune aura aussi pour charge de dégager l'assiette de terrain nécessaire après une étude sur les plates-formes et les VRD. La commune est tenue également de prendre attache avec des fabricants pour le choix du type de chalet, en veillant à actualiser le recensement des habitants de cette cité GMS.