L'Expression: La déception se lit sur votre visage Anther Yahia: il y a de quoi rager avec ce nouveau scandale. Décidément, le football africain aura du mal à lever la tête. Vous faites référence à quoi? Mais à l'arbitre. Vous étiez au stade et vous avez vu la manière avec laquelle il a dirigé cette partie. Le favoritisme pour les Gambiens était flagrant. Il est allé jusqu'à leur accorder un penalty des plus généreux. Raho a tout de même bousculé le Gambien. Oui, mais c'était dans le jeu et le Gambien s'est laissé tomber. L'arbitre, qui était à ce moment-là au centre du terrain, a eu l'audace de siffler un penalty, alors que juste avant, il avait fermé les yeux sur une faute à notre avantage. De quelle faute voulez-vous parler? De l'action sur laquelle Djebbour avait récupéré le ballon sur un centre de Seguer, Djebbour a été pris en sandwich par deux Gambiens. Là, il y avait penalty et l'arbitre a préféré jouer à l'aveugle. Il faut reconnaître que le ballon a été en possession des Gambiens le plus de fois. Je ne le nie pas, mais ils ont usé d'une très grosse agressivité pour cela. Et là aussi, l'arbitre n'a pas voulu trop intervenir, à croire que les Gambiens l'avaient touché avant le match pour lui expliquer la bonne façon d'arbitrer. On a senti que vous éprouviez des difficultés à relancer le jeu. Comment le faire face à un jeu des plus agressifs et un arbitrage «maison»? En plus de cela, il y avait ce terrain bosselé. Une véritable catastrophe que ce terrain-là. N'avez-vous pas été gênés par la chaleur? Par l'humidité plutôt, on avait des difficultés à respirer, à l'inverse de nos adversaires beaucoup plus habitués à de telles conditions de jeu. Cette défaite compromet vos chances de qualification. C'est sûr qu'en continuant de la sorte, on n'ira pas loin. Surtout avec des arbitres contre nous. Mais la qualification est possible. Il nous faut gagner les deux matchs chez nous et assurer un bon résultat au Liberia. Cela passe donc par un succès vendredi prochain. Absolument, et je peux vous assurer que les Gambiens vont baver. Cette fois-ci, ils n'auront ni le public ni l'arbitre avec eux, on va voir s'ils sont capables de jouer aux héros comme ils l'ont fait aujourd'hui.