Le 1er Salon algérien de la microentreprise (Same), se tiendra du 19 au 23 juin prochains, à Constantine. Organisé par le ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, ce Salon rassemblera près de 140 microentreprises exposantes. Elles sont issues des dispositifs de l'Agence nationale de soutien à l'emploi de jeunes (Ansej), et de la Caisse nationale d'assurance chômage (Cnac). Ces microentreprises proviennent de 16 wilayas: Constantine, Oum El Bouaghi, Batna, Biskra, Tébessa, Jijel, Sétif, Bordj Bou Arréridj, Skikda, Annaba, Guelma, M'sila, El Tarf, Mila et Souk Ahras. Placé sous le thème «Des dispositifs au service de l'emploi», ce Salon sera organisé en partenariat avec des établissements financiers, partenaires des agences de soutien à la création de micro-entreprises. Il s'agit des banques publiques, BNA, BEA, Badr, BDL et CPA, les Douanes algériennes, et la Caisse nationale de sécurité sociale. A en croire les organisateurs, ce Salon vise, en premier lieu, à promouvoir et vulgariser les dispositifs de création d'activités et d'emploi. Par ailleurs, même si ce genre de Salon est susceptible de booster la micro-entreprise en Algérie, il n'en demeure pas moins qu'il est loin de répondre aux exigences de nombreux postulants aux divers dispositifs mis en place par les pouvoirs publics. L'urgence est, en effet, de mettre fin à la bureaucratie galopante constatée dans les banques algériennes, censées aider les jeunes à créer leurs microentreprises, en leur octroyant les moyens financiers nécessaires à cet effet. Il faut reconnaître que les pouvoirs publics ont mis le paquet, seulement, la cagnotte dégagée dort encore dans les tiroirs des banques. L'urgence est donc de faciliter l'accès aux crédits. Seul moyen à même d'encourager les jeunes dans la création de leurs petites entreprises.