Cette décision est intervenue à l'issue du conseil national qui s'est déroulé les 13 et 14 juin derniers, à Alger. Le Conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest), tiendra son 1er congrès national avant le 10 juillet prochain. C'est ce qu'a annoncé ce syndicat dans un communiqué transmis hier à la rédaction de l'Expression. A en croire les rédacteurs de ce document, la décision de tenir cette rencontre est intervenue à l'issue du conseil national du Cnapest, qui s'est déroulé durant les journées des 13 et 14 juin dernier, à Alger. «Nous avons décidé de tenir notre congrès avant le 10 juillet prochain, pour nous conformer à la loi régissant les syndicats» lit-on dans le communiqué parvenu à notre rédaction. Aussi, à l'issue de sa rencontre, le Conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique a-t-il procédé à l'installation de la commission chargée de la préparation du congrès. Le Cnapest appelle, en outre, les enseignants à geler l'opération de transfert de l'enseignement technique à l'enseignement normal, et ce, jusqu'à l'issue de la réunion qui regroupera ce syndicat avec les services du ministère de l'Education nationale. Le syndicat des professeurs de l'enseignement secondaire et technique ne manque pas de dénoncer les réformes entamées par le ministère de l'Education et qui sont «en train d'asséner un véritable coup à l'enseignement secondaire». Selon ce syndicat, les mesures prises par la tutelle, jusqu'à maintenant, aucune d'entre elles n'a réussi à remettre le secteur de l'Education sur la bonne voie. Au contraire «l'on constate le recours à des solutions de replâtrage, élaborées sans aucune stratégie nationale fiable et sérieuse. Ce qui a conduit à l'élaboration, dans l'opacité, du statut particulier et du système d'indemnisation» déplore, dans son communiqué, le Conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique. Ce syndicat ne manque pas d'appeler la tutelle à donner une deuxième chance aux élèves inscrits dans l'ancien système, et ayant échoué à l'examen du baccalauréat, de refaire normalement l'année scolaire. S'agissant du baccalauréat, session 2008, le Cnapest estime que cet examen s'est déroulé dans des conditions quelque peu déplorables. «L'on a décelé plusieurs failles, notamment en ce qui concerne la surveillance des candidats et la correction des copies». Aussi, «l'on a relevé plusieurs dépassements et agressions contre des enseignants-surveillants» lit-on dans le communiqué transmis par le Cnapest. Celui-ci estime que la tutelle devra revoir les critères selon lesquels sont choisis les correcteurs des épreuves de l'examen du baccalauréat. «La tutelle devra intervenir dans cette opération et ne plus laisser les choses entre les mains de l'Office national des examens et concours (Onec), parce que la correction des épreuves du Bac est, avant tout, une session de formation, avant de constituer un revenu supplémentaire pour les enseignants» insiste, dans son communiqué, le Conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique.
