«Je suis triste de quitter ce beau pays au moment où il y a encore beaucoup de choses à faire.» L'ambassadeur des Etats Unis, Robert S. Ford, à rendu hier, une dernière visite à l'équipe du quotidien L'Expression. Accueilli par le directeur du journal, Ahmed Fattani, l'ambassadeur des Etats-Unis a exprimé son admiration pour la presse algérienne en général et pour le journal L'Expression en particulier, notamment pour l'effort que fournit l'équipe du journal. Robert S.Ford dit apprécier particulièrement la manière de traiter l'information et surtout la simplicité avec laquelle sont rapportés les faits de l'actualité. Après 22 mois passés en Algérie en qualité d'ambassadeur des Etats-Unis d'Amérique, Robert S. Ford était très ému de quitter l'Algérie: «Je suis triste, et j'allais dire choqué, de quitter un si beau pays», a confié ému M.Ford à l'équipe de L'Expression ajoutant qu' «il est regrettable de m'arrêter en si bon chemin car il y a encore beaucoup de choses à faire». «J'ai visité Oran, Annaba, Ghardaïa, Constantine et d'autres wilayas encore et j'ai trouvé des gens très communicatifs et disponibles, très vivants et qui veulent savoir plus sur l'Amérique», a ajouté l'ambassadeur. Le moment est maintenant propice pour les Etats-Unis de passer à un autre stade de la coopération avec l'Algérie: «L'Amérique doit concentrer ses efforts pour l'intérieur du pays en dehors de la capitale et aider les hommes d'affaires, les femmes, ainsi que d'autres secteurs comme celui de l'éducation et de la santé.» Lors de cette visite d'adieu, Robert S. Ford et l'équipe rédactionnelle de L'Expression ont abordé plusieurs autres sujets de l'actualité internationale, notamment l'élection présidentielle américaine et la question palestinienne. La différence entre Obama et McCain, a été mise en relief. Cependant, c'est la question palestinienne qui a été largement abordée en ce sens qu'elle coïncide avec la déclaration historique du président français Nicolas Sarkozy en visite depuis avant-hier en Israël. «Il ne peut y avoir de paix sans la reconnaissance de Jérusalem comme capitale des deux Etats», a déclaré le président français. «Le président George Bush a été le premier président à déclarer qu'il doit y avoir un Etat palestinien.» Pour M.Ford, il s'agit maintenant de trouver le meilleur moyen d'arriver à la constitution de cet Etat: «Pour cela nous avons besoin de gens sages et de dialogue franc», a conclu Robert S. Ford toujours vif et alerte avant de saluer pour une dernière fois l'équipe de L'Expression.