C'est à partir de la ville des Ponts que le ministre yéménite des Affaires religieuses a lancé un appel aux visiteurs algériens afin d'aller vers l'exploitation du Yémen, notamment dans l'industrie et l'agriculture. Le ministre yéménite, de visite à Constantine avant-hier, a été accueilli par les responsables de la direction des affaires religieuses locaux. Il s'est rendu ainsi que la délégation qui l'accompagnait à la mosquée El Amir Abd El Kader, où ils se sont rendu compte du joyau architectural arabo-muslman. La délégation ne manquera pas en cette circonstance de marquer sa présence à l'institut Ben Badis, inauguré par le chef de l'Etat, le 16 avril 2006, après des travaux de rénovation. Des accords de coopération bilatérale ont été conclus entre les deux ministres et dont la signature a eu lieu hier, à Alger. L'invité de Constantine a eu dans un point de presse à répondre à quelques questions de journalistes, lors de son passage à Dar El Imam. Le conférencier a fermement condamné les actes terroristes armés du Gspc, tout en soulignant son soutien à la démarche du chef de l'Etat quant au processus des lois portant sur la Charte de la paix et de la Réconciliation nationale. Dans ce même contexte, il estime que les Oulémas doivent s'impliquer davantage. Le ministre s'exprimera également sur la campagne d'évangélisation: «La solution à ce phénomène est certainement l'éradication de la proximité, car c'est cela le point faible pour Constantine.» Dans ce même contexte, le conférencier précise qu'il croit à la liberté de culte qui est un choix de conviction individuel mais que ce choix soit exercé de façon claire et légale, a-t-il notamment ajouté. Le ministre a émis le souhait d'augmenter le nombre d'étudiants algériens dans les universités de son pays. Avant de quitter la ville, le ministre yéménite s'est dit subjugué par la beauté de cette ville et spécialement par les ponts qui font de Constantine une cité antique particulière.