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«Tamazight est toujours une matière facultative»
CHERIFA BILEK-BENLAMARA, SOUS-DIRECTRICE AU HCA
Publié dans L'Expression le 12 - 08 - 2008

L'Expression: Les enseignants de tamazight sont-ils toujours sans statut ou bien ont-ils été régularisés?
Chérifa Bilek-Benlamara: Quand on parle de régularisation, cela concerne une catégorie d'enseignants bien définie, cette situation n'est pas généralisable. Les licenciés de langue et culture amazighes par exemple, sont admis après concours, et recrutés comme Pcef stagiaires puis ils attendent leur titularisation.
La régularisation concerne des enseignants qui ne sont pas titulaires d'une licence et qui présentent des niveaux hétérogènes: 4e AM, 3e AS, TS, Bac+1...Ceux-là, rappelez-vous, ont répondu à l'appel du HCA en 1995 pour effectuer le stage de formation de Ben Aknoun ayant fourni la première promotion d'enseignants de tamazight.
Ils avaient des prérequis en tamazight, avaient assisté à toute la formation, passé des examens et ont été reçus. Ils ont fait de la recherche-action au moment où il n'y avait rien pour remplir leur fonction d'enseignants et ils ont exercé celle-ci avec abnégation. Donc, le HCA a été à l'origine d'un décret portant sur la régularisation de cette catégorie, décret du 07 mai 2005 modifiant et complétant le décret exécutif n°90-49 du 06 février 1990, complété, portant statut particulier des travailleurs de l'éducation, dont le «chapitre 1er bis» traite des «dispositions transitoires d'intégration dans le corps des instructeurs, des maîtres d'écoles fondamentales, des professeurs d'enseignement fondamental et des professeurs d'enseignement secondaire, des personnels chargés de l'enseignement de tamazight».
Ce dossier serait, aux dernières nouvelles, au niveau de la Fonction publique pour examen. Le HCA assure de son soutien ces enseignants pionniers jusqu'à régularisation de leur situation pour un statut digne.
Quelle est la nature des relations entre le HCA et les différentes directions de l'éducation?
Nous constituons nos statistiques sur la base de celles fournies par les différentes DE, nous sommes aussi en contact lors des stages de formation que le HCA organise en collaboration avec le MEN, c'est-à-dire quand les DE nous fournissent un établissement scolaire et prennent en charge une partie des frais de restauration pour les enseignants.
Nous aurions aimé plus de collaboration à ce niveau puisque c'est plus près de la réalité du terrain mais...
Parlez-nous de tamazight dans les examens scolaires...
C'est valorisant que de voir tamazight intégrée dans les examens scolaires mais le déroulement de ces examens n'est pas encore satisfaisant. Imaginez un apprenant à qui l'on donne 6 feuilles d'examen, dans 3 variantes, transcrites en 3 graphies, dont les parties en caractères latins et tifinagh sont sans en tête? C'est déstabilisant, n'est-ce pas? Néanmoins, quand on fait quelque chose par choix, les résultats sont très bons (on a eu des 100% au BEM, et je crois même au Bac). Beaucoup croient et disent que tamazight va occasionner des échecs chez les apprenants. Pour eux, elle priverait ceux-ci d'un temps qu'ils devraient consacrer plutôt à d'autres matières. Le constat est tout le contraire.
Tamazight est-elle toujours considérée comme facultative?
Tamazight n'est toujours pas obligatoire, mais après qu'elle ait été consacrée langue nationale, la seule incidence qu'il y a eu, fut de donner des directives aux directeurs des directions de l'éducation, dans une circulaire datée de 2004 portant le n°631, en substance, qu'une fois inscrits, les apprenants de tamazight ont l'obligation de poursuivre leur cursus jusqu'à la fin du cycle moyen ou secondaire.
Vous aurez remarqué que l'obligation se restreint dans un cycle c'est-à-dire qu'après le moyen, l'obligation n'est plus de mise pour rejoindre le lycée et les classes où tamazight est enseignée.


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