Pour régler le problème du transport scolaire, notamment dans les zones rurales, il a été retenu de généraliser les conventions initiées avec des transporteurs privés. Tizi Ouzou prépare sa rentrée scolaire. En effet, et lors de la session du conseil de wilaya, la Direction de l'éducation avance le chiffre de 211.579 élèves attendus pour la prochaine rentrée scolaire au niveau des trois cycles confondus. Comme il est prévu pour l'examen de la sixième année quelque 16.377 élèves. Pour ce qui est du cycle élémentaire, ce sont 82.237 élèves qui sont attendus pour 3705 divisions pédagogiques soit une moyenne de 22 élèves par division pédagogique. La direction de l'éducation prévoit également l'ouverture de 08 nouvelles écoles. La wilaya comptant, à l'heure actuelle, 690 établissements du cycle élémentaire dont 39 sont fermés faute d'élèves. De même sept nouvelles cantines scolaires ouvriront leurs portes lors de cette rentrée scolaire. Le cycle moyen accueillera quant à lui 57.387 élèves dont 40.132 nouveaux élèves et le secondaire quelque 33.955 élèves. Enfin, la wilaya prévoit pour les prochains examens de fin d'année 9288 candidats pour le baccalauréat et 18.131 pour le BEM. Il est à noter que la wilaya recense des problèmes, en certains endroits, de transport scolaire. Des camions aménagés sont le plus souvent utilisés pour ce faire mais ni les parents, ni les élèves ne semblent satisfaits des résultats. «Se réveiller à des heures indues et attendre que le camion se pointe souvent avec du retard, ne milite pas en faveur d'une bonne scolarité», diront des jeunes collégiens de Aït Yahia Moussa. Aussi, ils exigent des bus et ce, de manière à ce que tout le monde puisse y trouver sa place.Les collégiens de Maâtkas disent, pour leur part, que «la cantine scolaire n'accueille pas, faute de place, tous les élèves qui, pourtant résident loin». Du côté d'Aït Aïssa Mimoun, ce sont les lycéennes et les étudiantes qui se plaignent du manque de transport vers les hameaux de cette commune. «Nous sommes obligées de traverser une forêt et en hiver, ce n'est pas simple.» déplorent-elles Les autorités de la wilaya se doivent de se pencher sur ces problèmes qui peuvent paraître, à première vue, simples mais qui, à la longue, participent sûrement à la déscolarisation, notamment des filles. Sur un autre plan, le Directeur de l'éducation a évoqué le cas des enseignants dont la situation tant administrative que financière n'est pas encore réglée. Mais des enseignants rencontrés à Tizi Ouzou se sont montrés très sceptiques «Cela fait maintenant plus de cinq ans que j'attends et à chaque rentrée, c'est la même promesse», dira un enseignant qui a préféré garder l'anonymat car, ajoute t-il «on ne sait jamais, on peut se retourner contre moi et j'aurai des problèmes.» Pour cette rentrée, d'autre problèmes vont certainement se poser tels les recrutements car de nombreux licenciés n'ont finalement que l'éducation comme seule alternative. Evidemment, l'éducation ne saurait répondre à tous les voeux mais elle a le devoir de tout faire pour que les élèves aient un léger mieux d'année en année. Pour ce faire, une enveloppe de 2,5 milliards de dinars a été consacrée, au titre de l'exercice 2008, à la réhabilitation et à la mise à niveau des établissements scolaires. Cet apport financier vient à point nommé pour soulager les APC auxquelles incombait la charge d'entretien des établissements du cycle primaire, au nombre de 700 au niveau de la wilaya. Au plan solidarité, il sera procédé à l'attribution des trousseaux et des primes de solidarité scolaires (2000 DA), avant la rentrée scolaire, prévue le 13 septembre. Pour ce qui est du transport scolaire, autre problème récurrent, notamment au niveau des zones rurales, il a été retenu de généraliser les conventions initiées avec des transporteurs privés, à l'ensemble des établissements de la wilaya non dotés de l'internat.