Plus de 650.000 stagiaires dont 200.000 nouveaux inscrits dans différentes disciplines rejoindront aujourd'hui les centres de formation et d'enseignement professionnels au niveau national, à l'occasion de la rentrée de la formation professionnelle 2008-2009. L'Etat a mobilisé, à cet effet, tous les moyens humains et matériels pour assurer le succès de cette rentrée, y compris au niveau des structures pédagogiques, dont 1035 établissements de formation, plus de 300 annexes en milieu rural et 200 nouveaux centres en cours de réalisation devant être réceptionnés avant la fin décembre. S'agissant des nouvelles mesures prises par le ministère de tutelle, de nouveaux postes de formation ont été ouverts au profit des jeunes sans niveau d'instruction ou ceux n'ayant jamais été scolarisés. Pour ce faire, une commission a été installée au niveau du département ministériel pour dégager des programmes pédagogiques et des spécialités adaptés aux niveaux de ces catégories de jeunes. En outre, un projet de convention sera signé prochainement entre le ministère de la Formation et de l'Enseignement professionnels et le ministère du Travail et de la Sécurité sociale pour la prise en charge des jeunes sans niveau scolaire en vue de leur insertion professionnelle. Entres autres mesures adoptées, figure également le renforcement de la formation au profit des diplômés universitaires n'ayant pu décrocher des emplois à la hauteur de leur niveau d'instruction. Ce type de formation permettra aux titulaires de diplômes universitaires d'acquérir des qualifications et un savoir-faire dans des professions qui répondent aux besoins du marché de l'emploi et facilitera leur insertion professionnelle en attendant un emploi conforme à leur niveau scientifique. S'agissant des opérations de recensement des besoins nationaux en matière de main-d'oeuvre selon les besoins du marché, une bourse des professions et des métiers verra le jour à la rentrée de la formation professionnelle de cette année et sera placée sous l'égide d'une instance coordinatrice qui sera mise en place dans les prochains jours. Un projet de texte, actuellement en cours d'élaboration, porte sur l'institution d'un «diplôme supérieur d'enseignement professionnel» qui permettra aux élèves de l'enseignement professionnel de poursuivre encore leurs études pendant deux ans après le premier cursus de quatre ans. D'autre part, une disposition, en cours d'élaboration, relative à la révision à la hausse de l'allocation mensuelle versée aux stagiaires, notamment dans les spécialités ayant un lien avec les grands chantiers nationaux qui bénéficient du caractère prioritaire dans le développement tels l'habitat, la pêche et le tourisme afin d'inciter les jeunes postulants à la formation professionnelles à opter pour ces créneaux.