La wilaya de Tlemcen, et très précisément la commune de Bensekrane, a été sévèrement touchée. Les dernières trombes qui se sont abattues, durant ces dernières 48 heures sur la région ouest du pays, ont causé des dégâts matériels et des pertes humaines. La wilaya de Tlemcen, et très précisément la commune de Bensekrane, a été sévèrement touchée. Ainsi, le débordement de l'oued El Hamaline dans la localité de Bensekrane a causé la mort d'une femme tandis que cinq autres personnes ont failli être emportées par les crues. Elles n'ont dû la vie sauve qu'à l'intervention des éléments de la Protection civile de la localité appuyée par l'unité principale de Beni Gherour. Par ailleurs, près de 200 habitations ont été sévèrement endommagées et plusieurs véhicules ont été emportés par les eaux pluviales. Les éléments de la Protection civile de ladite localité ont effectué quarante interventions. A la suite du débordement des oueds Tajemount et Mekerra, l'alerte maximale est déclenchée et les effectifs de la Protection civile sont mobilisés, apprend-on de la cellule de communication de la wilaya de Sidi Bel Abbès. Les deux oueds continuent de déborder dans la localité de Moulay de Sidi Slassel. Une quantité importante des eaux pluviales stagne au niveau du pont de Bouchebka ce qui fait craindre le pire. Le spectre des inondations de 2007, et leur lot de victimes et de dégâts matériels hantent encore les esprits. Une cartographie actualisée sur laquelle figurent, avec exactitude, les points noirs susceptibles de causer des dégâts, est établie par la Protection civile de la wilaya de Sidi Bel Abbès, ajoute la même source. Hormis les infiltrations des eaux pluviales qu'ont connues plusieurs maisons, les intempéries dans la wilaya de Aïn Témouchent n'ont pas causé d'énormes dégâts. Toujours dans le même contexte, l'alerte est déclenchée au niveau de la wilaya d'Oran et la mobilisation de la Protection civile est de mise. Les quelques précipitations qui se sont abattues durant la journée de samedi, ont paralysé le chef-lieu d'Es Senia (ouest d'Oran). Plusieurs lacs se sont constitués au niveau du centre-ville et ses alentours immédiats, notamment à Kara 1 et Kara 2. «Les deux quartiers offrent une image des plus désolantes», ont dénoncé plusieurs habitants, rencontrés hier. Cette situation, selon les mêmes habitants, se répète à la moindre précipitation et ceci, ajoutent-ils, à cause du retard quant à la réalisation du plan urbain. Idem au niveau des quartiers Maraval, la Loffa, Saint Hubert, Choupot et Boulanger. La panique a vite gagné les esprits, d'autant que deux effondrements ont été signalés au niveau du quartier de Choupot et Arzew. Ainsi, la toiture d'une vieille bâtisse s'est écroulée samedi après-midi, heureusement sans faire de victimes. Sur un autre plan, la pluviométrie des dernières 48 heures a été bénéfique pour les barrages de l'ouest du pays qui ont enregistré un taux de 47% de remplissage.