Accusés de malversations et de dilapidation de deniers publics, deux cadres gestionnaires des cités universitaires 2000 Lits de Pont-Blanc et celle de Sidi Achour, ont été placés sous mandat de dépôt par le juge d'instruction près le tribunal d'El Hadjar, tandis qu'un mandat d'arrêt a été lancé contre un troisième cadre gestionnaire, en fuite. Selon certaines informations, ce dernier aurait quitté le territoire national et se trouverait en Tunisie. Pour rappel, ce scandale financier lié à la gestion des oeuvres universitaires a éclaté en janvier 2007, suite à des correspondances dénonçant ces malversations. Saisis de l'affaire, les éléments de la brigade économique de la Sûreté de wilaya de Annaba et de la Gendarmerie nationale, lors de leurs enquêtes, avaient épluché les dossiers de gestion des 12 résidences universitaires de la wilaya de Annaba, depuis 2000 jusqu'à 2007. Or, ils y ont décelé des malversations, en l'occurrence dilapidation de deniers publics, passation de marchés de gré à gré non-conforme à la législation en vigueur et détournement de deniers publics, en référence aux alinéas 1,2,3 de l'article 119 du Code pénal. Présentés par les services sécuritaires devant le magistrat instructeur près le tribunal d'El Hadjar, les deux accusés ont été placés en détention pendant que plusieurs entrepreneurs ont été auditionnés. C'est pour dire que l'enquête n'a pas livré tous ses secrets et ses dessous, car il convient de noter que des témoins pourraient se retrouver sur le banc des accusés.