Le président de la République Abdelaziz Bouteflika a affirmé que seul l'établissement de l'Etat palestinien indépendant et souverain avec El Qods pour capitale est susceptible de réaliser la paix au Moyen-Orient. Le Président Bouteflika a indiqué dans un message au président du Comité pour l'exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, à l'occasion de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien, célébrée hier au siège des Nations unies à New York, que «la paix au Moyen-Orient ne se réalisera qu'avec l'établissement de l'Etat palestinien avec El Qods pour capitale, un Etat indivisible, unifié et viable qui jouit d'une totale souveraineté, contrôle ses richesses et ses points de passage». La paix escomptée, a ajouté le Président Bouteflika, «ne sera complète qu'avec le recouvrement des terres arabes spoliées, le Golan syrien et les fermes de Chebâa et de Kafr Chouba au sud Liban». Le président de la République a réitéré le soutien de l'Algérie à la cause palestinienne et renouvelé son appui à toutes les bonnes initiatives en faveur de l'établissement de l'Etat palestinien indépendant et souverain et du retour des réfugiés palestiniens. Les Palestiniens, a rappelé le président de la République, «participent à tous les congrès et réunions tenus ici et là, signent tous les accords et documents issus de ces rencontres, d'Oslo à Annapolis et du principe de la terre contre la paix ainsi que la levée de l'embargo contre l'arrêt des combats, sans oublier leur confiance en les engagements de la communauté internationale de réaliser leur rêve, celui de la proclamation de l'Etat palestinien avant la fin de l'année en cours qui s'achève bientôt, mais subissent toujours les persécutions de l'occupation israélienne». Le Président Bouteflika a affirmé que l'Etat voulu par Israël pour les Palestiniens est «un Etat disloqué, divisé, parsemé de colonies israéliennes, source de conflits et où sont érigés des murs de séparation qui empêchent le contact des familles et rendent difficiles la circulation et le mouvement. Israël veut également un Etat désarmé, à la souveraineté entamée dont il contrôlera les points de passage et les issues ainsi que sa politique intérieure et extérieure».