L'ancien président d'APC de Rouiba avait vacillé juste après les demandes du ministère public: «Cinq ans de prison ferme» pour refus d'exécution de décisions de justice. La victime, un citoyen, père de famille, a frappé à toutes les portes et ce, depuis la date où un lotissement en plein centre-ville avait été planté d'arbustes, juste pour empêcher les bénéficiaires du lot d'entamer leur construction. Sommé de respecter les décisions de justice, la dernière en date par le Conseil d'Etat en 2007, l'ancien maire s'est désespérément accroché au permis de construire que ne possède pas l'un des bénéficiaires du lot. Ainsi, en attendant le verdict du tribunal de Boumerdès, il y a lieu de méditer autour de ces assommantes demandes de la procureure qui semblait ainsi s'écrier: «Voilà, Monsieur le Président de la République, ce qui risque d'arriver à tous ceux qui refuseront d'obtempérer à une décision de justice.» Avis aux amateurs!