Ce long métrage a également été nominé pour la candidature finale à l'Oscar de la meilleure production étrangère, attribué par l'Académie des arts et sciences cinématographiques américaine, en février prochain. Le film Mascarades du réalisateur et acteur algérien Lyès Salem, s'est à nouveau distingué à Dubaï en décrochant le grand prix «Almouhr Alarabi», la plus importante récompense du Festival international du film de Dubaï ainsi que le prix de l'Association internationale des critiques cinématographiques, a-t-on appris, auprès de Laïth Média. Ces nouvelles distinctions, en l'occurrence le «Muhr d'Or», qui est doté de 50.000 dollars, s'ajoutent au Prix du meilleur film arabe au Festival cinématographique international du Caire et au prix du meilleur premier film au Festival de Carthage, ainsi qu'au Grand prix du Festival d'Angoulême. Pour rappel, des Prix ont été déjà décernés à cette comédie satirique dont le Grand Prix de la fiction au Festival des cinémas d'Afrique du pays d'Apt (France) tenu du 6 au 11 novembre dernier et le Grand Prix du public au Festival des films africains de Besançon «Lumière d'Afrique», organisé du 8 au 16 du même mois. Ce long métrage a également été nominé pour la candidature finale à l'Oscar de la meilleure production étrangère attribué par l'Académie des arts et sciences cinématographiques américaine en février de chaque année. Mascarades, ce film du jeune réalisateur algérien a volé la vedette avec une histoire, racontant, sous forme de comédie, les éphémérides d'un village paisible dont le quotidien est alimenté par la rumeur publique autour de la famille de Mounir Mekbel, personnage principal campé par Lyès Salem, plus particulièrement sa soeur Rym, dont on dit qu'elle finira vieille fille en raison d'une étrange pathologie du sommeil qui l'affecte. Excédé, son frère, Mounir décide de réagir et annonce qu'il lui a trouvé un riche prétendant étranger, exacerbant davantage les spéculations des uns et des autres, mais aussi les envies et les appétits. Produit par Laïth Media (Algérie) en collaboration avec Dharamsale (France) et réalisé avec le soutien de la manifestation «Alger, capitale de la culture arabe 2007». Une autre satisfaction de la représentation cinématographique algérienne à ce Festival de Dubaï est la distinction du film, Adhen, Le Dernier maquis de Rabih Ameur Zaïmèche qui a obtenu le Prix spécial du jury (40.000 dollars) et les Prix de la meilleure musique et du meilleur montage. Au total, 181 films de 66 pays ont été diffusés lors de cette édition, présentée par les organisateurs comme une vitrine sur les cinémas du monde.