Le comité de la cité universitaire de Hasnaoua réagit devant ce qu'il appelle «la régression continue des conditions de vie, jusqu'à la sclérose même du minimum qu'exige une vie humaine». Le comité de cité affirme que «malgré moult tentatives des résidents quant à l'exigence de mettre en place un plan d'urgence, les responsables n'ont, comme réflexe, que la sourde oreille, le silence et le mépris par le semblant de gestion». Le constat est là, poursuit la déclaration qui ajoute: «La situation est alarmante au point de laisser les étudiants pantois». De même que la déclaration du comité de la cité de Hasnaoua signale «l'exhibition quotidienne des voyous extrauniversitaires connus par leurs manoeuvres criminelles, menaçant des étudiants, au vu et au su de ceux qui sont censés neutraliser ces voyous. Ces extra-universitaires ont l'accès facile et complice (?) à l'intérieur même des cuisines». Ce qui constitue, selon le comité de cité «un danger pour l'étudiant.» Selon la déclaration du comité de cité «l'inexistence d'un véritable service de restauration répondant aux normes qualitatives et quantitatives, couplé à l'absence totale de l'hygiène, pousse l'étudiant "aisé" à fréquenter les fast-foods, les autres se refugient dans leurs chambres transformées en cuisine compensatrice. Devant le froid hivernal et l'absence de chauffage, les étudiants ont recours aux résistances électriques qui représentent des dangers» et en exemple, la déclaration cite l'incendie qui s'est produit au niveau de deux chambres ayant nécessité l'intervention de la Protection civile durant la journée du 16 décembre courant. Pour le comité de la cité de Hasnaoua «ce marasme n'a pas épargné les activités culturelles, scientifiques et sportives» et de signaler «l'absence» d'une véritable salle de machines, d'une bibliothèque, d'une salle de lecture adéquate, de terrain de sport et de loisirs. Selon ce comité, toutes les revendications des résidents soumises à l'administration par la voie du comité (Ccuh), depuis trois années, demeurent seulement noir sur blanc avec de simples engagements signés. Ce qui a engendré de multiples vagues de protestation ayant abouti à la fermeture illimitée de l'administration aussi bien celle de Hasnaoua que celle de la Douh, depuis le 15 novembre dernier et ce, jusqu'au départ du directeur de la cité, conditionné par le non-retour des ex-directeurs de la cité. Les résidents dénoncent cette situation qui perdure et interpellent la tutelle quant aux complications prévisibles. Et de réitérer leur engagement et leur détermination de poursuivre leur action jusqu'à satisfaction des revendications.