Ce Salon sera l'occasion de rapprocher les idées et les expériences et surtout de répondre aux questions et aux préoccupations de l'heure. «Dans un monde où 80% des informations passent par la vue, il est primordial d'apprendre à voir. Quelle que soit notre vision de départ, je suis intimement convaincue que nous pouvons tous apprendre à mieux voir, pour mieux vivre.» dira Olga Faure-Olory, jeune femme malvoyante depuis son enfance, auteur d'un livre. 19-23 janvier 2009: cinq jours durant, à Riadh El Feth, sur initiative de la Société RH. International, les opticiens étaleront au grand jour leurs connaissances et leur volonté de développer un peu plus cette profession qui connaît des situations pas souvent claires. Pas de statistiques réelles qui puissent déterminer l'état de développement de cette branche, pas assez d'écoles de formation disent certains, et d'autres souhaitent aujourd'hui une organisation qui puisse faire porter le verre adéquat à cette profession pour situer les objectifs indispensables à même de répondre aux exigences de la profession. Les enseignes fleurissent un peu partout à travers le pays. Il n'y a pas de régions, de communes où il n'existe d'opticiens qui oeuvrent selon leurs moyens et leurs capacités professionnelles pour répondre aux besoins des patients. Mais cette situation ne peut perdurer puisque, eux-mêmes, souhaiteraient aller de l'avant à travers une formation accélérée. Le Salon qui va se tenir est une occasion de rapprocher les idées et les expériences des uns et des autres et surtout de s'ouvrir au grand public pour lequel activent ces opticiens soucieux de répondre aux questions et surtout aux préoccupations de l'heure. En effet, le grand public sera présent pour s'informer auprès des professionnels aussi bien dans le domaine du design qu'en termes d'avancées technologiques, notamment dans le domaine de la basse vision où la demande est de plus en plus forte. L'autre volet de la manifestation intéresse la recherche des formules de partenariats entre nationaux pour en faire une véritable force au service de l'économie. Il s'agit-là aussi de produire le verre en Algérie et de minimiser les importations. Combien sont-ils aujourd'hui à le produire? Quel est le besoin annuel en verre? Combien sont-ils ces malvoyants? Comment éviter les attentes?...Autant de questions auxquelles seuls les professionnels peuvent apporter des éléments de réponse. Justement, il y a urgence nous dira un expert du secteur: «Nous importons du verre parce que chez nous la demande est faible, et lorsque une non-satisfaction de demande en verre est signalée, il y a retard dans l'exécution des commandes. Cela, bien évidemment, se répercute sur le patient. Nous devons ensemble nous mettre au travail et conjuguer nos efforts afin de produire le verre chez nous avec comme objectif exporter, si la mécanique fonctionne bien.» Un raisonnement qui gagnerait à être pris en charge semble rétorquer un jeune opticien.