Des offres de plus en plus élevées tombent au siège du club rhodanien. D'ici deux ans, Lyon n'aura probablement plus la même paire d'attaquants. Fred semble au bout de son aventure lyonnaise et Karim Benzema est chaque jour un peu plus courtisé. Toutes les grosses cylindrées européennes le surveillent de près, sans forcément adresser d'offres à l'OL. Le prix prohibitif de 100 millions d'euros annoncé par Jean-Michel Aulas a de quoi braquer la plupart des prétendants. Mais pas tous. Interrogé par El Mundo Deportivo, le conseiller spécial du président lyonnais, Bernard Lacombe a accepté d'en dévoiler un peu plus sur les approches dont fait l'objet le numéro 10 lyonnais. «Son représentant et son père voulaient que nous établissions une clause libératoire dans le contrat, et nous l'avons fait. Mais notre idée est qu'il reste avec nous, au moins jusqu'au Mondial en Afrique du Sud en 2010», détaille Lacombe. Quant à savoir le montant de cette clause libératoire, c'est une autre histoire. «Je ne suis pas autorisé à en dévoiler le montant. Il faut demander au joueur ou à ses représentants, mais elle est suffisamment haute pour décourager beaucoup de prétendants.» Les 100 millions d'euros ne seraient donc pas une fiction? «Non, moins que cela. Mais je dois dire que nous avons déjà des offres par écrit d'équipes anglaises, Manchester United, Arsenal et Chelsea, disposées à payer la somme demandée», affirme l'ancien attaquant. Voilà qui montre enfin le réel engouement des clubs anglais pour Benzema. Trois membres du Big Four ont commencé les enchères pour l'international français. Mais pour Lacombe, c'est en Espagne que Benzema pourra pleinement exploiter son potentiel. «Le jeu de Karim correspond plus à la Liga qu'à la Premier League.» En outre, le journal catalan questionne le conseiller sur le lien qui unit déjà le buteur au Real Madrid. Une affaire loin d'être réglée pour Bernard Lacombe. «Le Barça a autant de chance que Madrid ou d'autres. Cela dépendra de l'offre qui nous est formulée. Mais de toute façon, le président Aulas ne veut pas le voir partir avant 2010», tempère le dirigeant rhodanien, conscient d'attiser encore un peu plus l'intérêt du club catalan pour son joueur. Quoi qu'il en soit, retenir Benzema à la fin de la saison s'annonce de plus en plus compliqué. Les récentes déclarations du joueur mettaient en avant l'importance du parcours lyonnais en Ligue des Champions dans sa décision de rester quelques mois supplémentaires en France. Pour Aulas, il n'est pas question de départ. Mais c'est maintenant officiel, les offres s'accumulent déjà sur le bureau du président et les sommes approchent les hauteurs demandées. L'été s'annonce d'ores et déjà bouillant.