Le Théâtre de verdure de la commune de Tamanrasset n'a pu contenir la marée humaine. Le Festival culturel national de la chanson et de la musique amazighes qu'abrite la capitale de l'Ahaggar depuis jeudi dernier, et ce, jusqu'au 31 décembre, se poursuit en son 5e jour de compétition et de concours, de conférences-débats et d'animation de galas. En effet, lors de la journée inaugurale de jeudi dernier, la population de Tam, en général, et sa jeunesse, en quête de détente et de loisir, en particulier, ainsi que les chanceux touristes ont eu droit à un gala magistral de la vedette de la chanson et de la musique chaouies, Katchou en l'occurrence, qui a tout simplement allumé le feu dans l'enceinte du Théâtre de verdure de la commune de Tamanrasset qui n'a pu contenir la marée humaine. En outre, après les deux premières journées du festival ponctuées essentiellement par les deux galas animés par Djamel Allam, une autre vedette qui n'est plus à présenter et parrain dudit festival, Katchou, vendredi, les activités du festival ont porté essentiellement sur les conférence-débats et le concours entre les délégations des différentes régions. Parmi les thèmes de ces conférences-débats, on notera ceux relatifs à l'événement tel que «Le patrimoine immatériel et les études anthropologiques», héritage de la chanson chaâbie algérienne animée par M.Mansour Mergouma et Senoussi Saliha, deux universitaires de Mostaganem et d'Oran. L'après-midi était consacré au passage des participants devant le juré national. Après l'annulation de la première sortie de la délégation de Béjaïa reprogrammée pour la journée du 29, c'était au tour des troupes musicales chaouies, targuies et mozabites de concourir les samedi, dimanche et aujourd'hui pour clôturer enfin par les représentants de la chanson et musique kabyles. Par ailleurs, les délibérations et les résultats des concours sont attendus pour la journée du 30 au soir. La journée de clôture du Festival culturel national annuel sera ainsi exclusivement consacrée au récital du chantre de la chanson kabyle, Lounis Aït Menguellet.