Il y a un manque flagrant de moyens à même de trouver des remèdes à tous les problèmes dont souffre la jeunesse algérienne, a-t-il affirmé. Dans sa réaction à la lettre de l'écrivain algérien, Yasmina Khadra, qui a appelé franchement le représentant du chef de l'Etat et non moins secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), Abdelaziz Belkhadem, à jeter l'éponge après son aveu d'impuissance face au phénomène des harraga qui mine la jeunesse algérienne, Saïd Bouhedja, porte-parole du FLN, a indiqué que cette lettre n'aurait jamais du avoir lieu. Selon son point de vue, Yasmina Khadra n'a aucune emprise sur la jeunesse algérienne et il ne représente que lui-même. «Cette lettre n'est qu'une critique personnelle qui ne traduit aucune volonté populaire», a-t-il indiqué dans une communication téléphonique. Par ailleurs, Bouhedja se demande pourquoi Y.Khadra ne vise, dans sa missive, que Belkhadem et non pas le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, alors que le problème de la jeunesse algérienne concerne tout le staff gouvernemental ainsi que toutes les formations politiques. Il appellera dans ce sens l'écrivain Yasmina Khadra ainsi que tous les intellectuels algériens à proposer des solutions à même de résorber les problèmes de la jeunesse algérienne et de sortir de ce marasme social qui gangrène la société tout entière. «Qu'ils nous viennent avec des propositions, des mesures et des solutions et ce n'est qu'à partir de là qu'ils auront à redire sur l'incapacité des dirigeants», a-t-il signifié, au lieu de s'en prendre aux responsables qui n'ont pas d'«alternatives». Le mot est lâché et la sentence de «panne d'idées» est confirmée. Interpellé sur ce point, notre interlocuteur a indiqué qu'il y a un manque flagrant de moyens à même de trouver des remèdes à tous les problèmes dont souffre la jeunesse de notre pays. «Notre pays est sous-développé et pauvre et ce n'est pas les recettes des hydrocarbures qui vont prouver le contraire», a-t-il martelé.