Après sa belle prestation face à l'ASMO, Yacine Bezzaz, le nouveau maître à jouer des Canaris est, de l'avis de tout un chacun, bien parti pour briller de mille feux cette saison. Dans cet entretien, il nous parle des chances de sa nouvelle équipe face au WA Casablanca. L'Expression: C'est votre première apparition avec la JSK sur le plan continental. Que ressentez-cous? Yacine Bezzaz: C'est vrai que je suis un peu excité à l'idée de jouer un quart de finale de coupe d'Afrique, mais pas outremesure. J'essaie de rester concentré et je pense avoir acquis une petite expérience avec l'EN qui me parera contre toute pression le jour du match. Après votre belle prestation face à l'ASMO, le public voit en vous le nouveau patron de l'attaque kabyle... Non, sincèrement je n'ai fait que mon devoir sur le terrain. D'ailleurs, je n'ai pas brillé autant que Berguiga, lui a marqué deux buts. Aussi, sans mes coéquipiers, notamment Abaci, je n'aurai pas réussi une belle partie. Connaissez-vous le WACasablanca? Hormis quelques informations, nous n'avons rien sur le WAC. Mais personnellement, je sais que c'est l'un des meilleurs clubs marocains et un habitué des joutes africaines. Donc notre tâche sera ardue, mais on compte faire un bon résultat. La JSK est détentrice du trophée. Pensez-vous qu'elle est en mesure de le garder? Bon, j'estime que nous avons un groupe capable de rééditer l'exploit de l'année dernière. Pratiquement, l'ossature de l'équipe n'a pas changé. Maintenant une chose est certaine, si nous dépassons les quarts de finale, le trophée ne nous échappera pas. Avez-vous effectué une préparation spéciale pour cette rencontre? Comme nous sommes en début de saison, l'entraîneur a axé son travail sur le volet physique. Ceci dit, il n'a pas négligé le volet technique et ce, pour parfaire les combinaisons travaillées jusque-là.