Trois individus masqués ont agressé, dimanche, un véhicule de marque Renault Mégane, dans lequel se trouvaient deux employés de la laiterie de Ksar El Boukhari (w. de Médéa) qui se rendaient à la banque pour y déposer la somme de 320 millions de centimes, a indiqué hier un communiqué émanant de la sécurité publique locale. Usant d'un pistolet automatique (PA) factice et de couteaux, les trois malfrats se sont emparés du pactole transporté, non sans avoir auparavant passé à tabac le chauffeur du véhicule. Deux d'entre eux ont été rattrapés, dans leur fuite pédestre, par les éléments de la brigade de la gendarmerie territoriale de Saneg qui se sont lancés à leur poursuite également à pied. L'argent dérobé a été récupéré, précise le communiqué. Les deux individus, qui ont été remis à la Sûreté de daïra de Ksar El Boukhari, sont le repris de justice H.B, âgé de 21 ans et O.T, également repris de justice et du même âge. Après cette «attaque», il y a lieu de réfléchir sur ces «jouets» si ressemblants qui se vendent librement dans les trottoirs ou dans les souks et qui servent de nos jours à perpétrer des agressions. Il faut dire aussi, que parmi ces «jouets» représentant parfaitement, à s'y méprendre, des armes à feu ou toute autre arme, l'on peut trouver en vente des couteaux ou canifs qui peuvent faire peur ou même faire mal. Déjà, à l'approche du «Mawlid Ennabaoui», fixé pour mars prochain, les pétarades que l'on entend un peu partout, font craindre une confusion malheureuse avec de vraies «fusillades». Pourtant, il existe une loi interdisant toute importation de ces produits pyrotechniques. Pourquoi une réglementation semblable ne s'appliquerait-elle pas aux «jouets» reproduisant des armes à feu? Il y va de la sécurité du citoyen et de l'éducation des enfants contre la violence.