Ses athlètes comptent faire honneur aux sports de combat algériens. Les athlètes karatékas de l'association sportive des Arts martiaux olympiques de Souk El Tenine ont le vent en poupe. Avec peu de moyens, ils détiennent la palme d'or en matière de médailles et de championnats. S'apprêtant à disputer une compétition internationale qui se tiendra à Privas dans l'Ardèche en France, les jeunes athlètes sont hypermotivés. Cette rencontre qui se déroulera du 10 au 17 février prochain verra la participation de trois éléments du club algérien de Souk El Tenine. Selon les propos de l'entraîneur Sid Ali Si Abdenour, leur participation aux côtés de champions internationaux de karatédo a été préparée dans de très bonnes conditions. Les athlètes comptent faire honneur aux sports de combat algériens. Au niveau national, Sid Ali Si Abdenour, également athlète, évolue actuellement en équipe nationale avec l'honorifique participation au championnat arabe. Avant leur envol vers l'Hexagone, les karatékas de l'AS SET ont raflé les meilleures places dans le championnat de wilaya qui s'est déroulé le 5 du mois en cours à Tizi-Ouzou. Elu meilleur athlète de cette compétition, Sid Ali Si Abdenour ne compte pas s'arrêter à ce stade pour cette saison. Bien au contraire, il espère se propulser et se hisser aux meilleures positions dans le classement mondial. Sa maîtrise du kumité individuel pourrait en faire un champion du monde dans sa catégorie des 60kg. A ses côtés comme athlète et sous sa bannière comme entraîneur, d'autres karatékas non moins chevronnés s'envoleront avec lui. Dans la catégorie des 55kg, c'est Si Ali Si Moh Dou Lounès qui figure dans les rangs. Dans la même catégorie, Seddi Hamza semble très motivé et convaincu que les chances du club algérien son très grandes. En effet, les athlètes algériens qui effectueront, quelques jours avant la compétition, un stage dans la même région, peuvent se hisser aux premières places mondiales. Les arts martiaux, en Algérie, sont réputés pour les bonnes prestations dans les compétitions internationales. Toutefois, au niveau des moyens, la wilaya de Tizi Ouzou compte un grand nombre de salles de sport mais sans matériel adéquat. La gestion des différentes catégories de sports de combat demeure hasardeuse et les exemples sont nombreux. D'une part, tout récemment, les athlètes de l'aïkido ont demandé une fédération spéciale pour ce sport. D'autre part, ce sont les clubs de Taekwondo qui souffrent de l'exclusion. Car, en effet, cette discipline, segmentée en deux écoles, WTF et ITF vit un éternel conflit de légitimité. Ce n'est que tout récemment que le président de la Fédération nationale de ce sport, répondant à une de nos questions à ce sujet, a invité tous les athlètes à se regrouper dans une seule structure. En tout état de cause, les athlètes du club de Souk El Tenine comptent revenir de France avec des titres qui feront honneur à leur équipe et leurpays.