Ayant vu le jour dans des circonstances particulières, le quartier Dubaï est un véritable bazar sans vitrine, ou tout s'achète et se vend. Comme à la parade, ce quartier suscite de la curiosité de par sa réputation acquise grâce à l'activité débordante des commerçants de la région appelés sous le sobriquet les «conteneurs», dont le port d'attache est Dubaï (Qatar) et la Chine. En quelques années seulement, le commerce s'est développé de manière fulgurante, au point que ce quartier est devenu le rendez-vous des visiteurs venus des quatre coins du pays. Une ascension qui a vite fait de l'ombre au marché de Tadjenant qui, lui aussi, doit sa gloire au crépuscule du marché d'El Eulma. Le quartier Dubaï est devenu le repaire des nouveaux riches et du commerce. De nombreux emplois ont vu le jour et tout le monde y trouve son compte, même ces enfants appelés les guetteurs. Cependant, de l'autre côté de la plaque, l'arnaque fait fureur. Les commerçants jonglent avec des milliards mais jouent au chat et à la souris avec les services de la DCP ou les contrôle des douanes. A chaque alerte, c'est le black-out à Dubaï, et les rideaux sont tirés. Pis encore, des tas d'ordures sont jetés pêle-mêle dans la rue. Les commerçants stationnent au milieu de la chaussée et bloquent la circulation pour charger et décharger leurs marchandises. La pollution sonore empoisonne la vie des familles qui y vivent. A Dubaï c'est l'anarchie totale.