Y a-t-il un meilleur cadeau à faire aux travailleurs algériens qui ont commémoré hier, le 24 Février 1971, la double date du recouvrement par l'Algérie de sa souveraineté sur ses hydrocarbures et de la création de l'Ugta? Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, promet d'augmenter le Snmg. «Je m'engage à augmenter le Salaire national minimum garanti (Snmg) dans les prochains mois, si je suis présent (élu Ndlr)», a-t-il déclaré avec détermination, lors du discours qu'il a prononcé à l'occasion du double anniversaire de la création de l'Ugta et la nationalisation des hydrocarbures, à partir de la zone industrielle d'Arzew. Evoquant ce dossier devant la famille des travailleurs, le Président a été catégorique dans ses propos: «Nul ne doute que la prochaine réunion de la tripartie permettra, dans le cours de cette année, de faire évoluer encore ce salaire de référence.» Une décision vivement applaudie par l'assistance qui scandait sans cesse «Tahia Bouteflika», «Oui pour le troisième mandat». C'est donc à partir du fleuron de l'industrie nationale à Arzew, que le président de la République a décidé d'annoncer une augmentation du Snmg. Assurément, le choix du lieu et de la date pour faire cette annonce, qui enchantera des centaines de milliers de travailleurs, a été délibéré. En effet, y a-t-il un meilleur cadeau à faire aux travailleurs algériens qui ont commémoré hier, le 24 Février 1971, la double date du recouvrement par l'Algérie de sa souveraineté sur ses hydrocarbures et de la création de l'Ugta? La dernière augmentation du Snmg a eu lieu en janvier 2007 lors de la 12e tripartite qui s'est tenue à Djenane El Mithak. L'Ugta a revendiqué un Snmg à 15.000 DA. C'était d'ailleurs l'objectif qu'elle s'était fixé lors de son 10e congrès. En vain, les âpres négociations entre le gouvernement et les partenaires sociaux n'ont fait bouger le Snmg que de 2000 DA, lequel est passé de 10.000 à 12.000 DA. Il faut rappeler encore les lenteurs qui ont marqué la concrétisation de cet acquis. A en croire le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, l'affaire du diplomate Mohamed Ziane Hasseni, connaîtra son épilogue demain. «La justice française rendra son verdict le 26 février (demain Ndlr)», a déclaré M.Medelci hier, en marge de la visite du président de la République à Oran. «Je ne crois pas que cette affaire ait des impacts sur les relations avec la France», a indiqué le ministre soulignant que les deux pays «sont décidés à en finir le plus vite possible avec cette affaire».