Le 24 février 1956 naissait l'UGTA, la première organisation syndicale algérienne qui allait, dans le feu de l'action et en pleine guerre contre le colonialisme, prendre en charge les préoccupations des travailleurs. Lors d'une déclaration rendue publique à l'occasion de la commémoration du 54e anniversaire de sa création et du 39e anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures, l'organisation syndicale a souligné que l'UGTA tenait à réitérer son plein soutien aux mesures prises dans le cadre de la loi de finances complémentaire pour 2009 et la loi de finances 2010 qui viennent conforter les initiatives déjà prises en faveur du secteur économique public et de l'économie nationale. En cette occasion, l'UGTA a cité, en particulier, les différents plans de développement économique initiés par le président de la République pour consolider la croissance économique, préserver et élargir le niveau de l'emploi et améliorer les conditions des couches sociales les plus larges de la population. "Autant d'actions et d'initiatives qui ne manqueront pas de se répercuter favorablement sur l'amélioration du pouvoir d'achat des travailleurs et de leurs familles et d'élargir les opportunités d'emploi pour les populations juvéniles", souligne la déclaration. Par ailleurs, dans le même cadre, l'UGTA a rendu un "vibrant hommage" au président Abdelaziz Bouteflika pour le relèvement du SNMG annoncé lors de son discours hier à Arzew, ainsi qu'à toutes les mesures sociales prises en direction du monde du travail et des retraités. Ces mesures qui améliorent les conditions de vie des travailleurs, des retraités et de leurs familles "sont le fruit de la culture du dialogue et de la concertation prônée par l'UGTA et qui a été couronné par le Pacte national économique et social", note encore le texte. En outre, l'organisation syndicale a rappelé que cette démarche a permis d'aboutir notamment à la finalisation et la promulgation des statuts particuliers, conformément aux engagements pris avec le gouvernement et au lancement des négociations concernant le régime indemnitaire avec la date d'effet à compter du 1er janvier 2008, ce qui s'est traduit par l'adoption de celui de l'éducation nationale. "Ce premier résultat témoigne de la volonté commune du gouvernement et de l'UGTA à hâter la finalisation du régime indemnitaire touchant les autres corps relevant de la Fonction publique", note la déclaration. Cette même démarche a permis, en outre, l'ouverture des négociations des conventions collectives dans le secteur économique public et privé, conformément aux décisions de la tripartite des 2 et 3 décembre 2009, "ce qui ne manquera pas de faire bénéficier les travailleurs du secteur économique national d'une augmentation de leur revenu". Tout en s'inclinant devant la mémoire des martyrs de la Révolution et du devoir national, l'UGTA a affirmé que "cette importante commémoration du 24 février symbolise le sacrifice consenti par les travailleurs pour le recouvrement de notre indépendance, à l'image du chahid Aissat Idir et de ses compagnons de lutte". "Ce patriotisme s'est également affirmé durant la tragédie nationale, où des travailleurs et des syndicalistes se sont sacrifiés pour la sauvegarde de la République, à l'image du chahid Abdelhak Benhamouda", souligne encore la déclaration.