499 accidents de la circulation ont été enregistrés en six jours, un bilan lourd: 43 morts et 560 blessés. L'hécatombe sur les routes continue et les accidents de la circulation deviennent désormais monnaie courante. Pour la période allant du 14 au 20 février, il a été enregistré 499 accidents de la circulation, selon un communiqué parvenu à notre rédaction, de la direction générale de la Protection civile. Un constat alarmant, sachant que le nombre d'accidents ces derniers mois n'a cessé d'aller crescendo, allongeant la liste des victimes. Le nombre de décès enregistrés en six jours est de quarante trois et celui des blessés de cinq cent soixante. Ces derniers, ont été traités et évacués vers des structures hospitalières. Aussi, les interventions de la Protection civile ne cessent d'augmenter, culminant à 11.171 pour seulement le mois de février. A cet effet, et à la lumière de ce décompte macabre, lié aux accidents de la circulation, une question s'impose: à quoi ont servi les dernières mesures prises par les pouvoirs publics afin de faire face à ce carnage des routes? Face à cette situation inquiétante, il est peut-être temps de revoir toutes les politiques de prévention suivies jusque-là dans ce domaine. Les propositions faites à ce sujet méritent d'être étudiées encore plus sérieusement. Il y a lieu de souligner dans ce cadre que le coût annuel de ces accidents, durant l'année 2008, a atteint les 20 milliards de DA, selon une déclaration du président de l'Union des établissements d'assurances et de réassurance à la Radio nationale, sur les ondes de la Chaîne III. D'où la nécessité de mettre au point des sanctions plus sévères, à même de contribuer à lutter efficacement contre les dramatiques conséquences. Dans un autre volet qui a trait aux interventions des éléments de la Protection civile, les services d'assistance les plus réclamés concernent les asphyxiés. Un sujet qui a fait partie de notre actualité tout au long de cet hiver. Le bilan le plus lourd a été enregistré dans la wilaya de Oum El Bouaghi, où quatre personnes sont décédées, asphyxiées par le gaz de ville. Dans ce contexte, les éléments de la Protection civile ont effectué dix huit interventions pour assistance aux personnes asphyxiées durant le mois de février. Dix personnes sont décédées alors que quarante deux autres ont été sauvées in extremis par l'équipe de secours de la Protection civile. D'autre part, les unités de la Protection civile ont procédé à 8052 interventions relatives aux évacuations sanitaires, où 6776 personnes ont bénéficié de soins sur place. Quant aux autres interventions, elles ont concerné le transport de 63 corps des victimes décédées.