A l'instar des autres villes ayant accueilli le chef de l'Etat lors de ses différentes sorties, les Belabassis n'ont pas manqué de scander haut et fort leur soutien à un troisième mandat. Ni le froid glacial ni la pluie n'ont empêché des dizaines de milliers de Belabassis de réserver un accueil chaleureux au chef de l'Etat. Les préparatifs pour réussir le passage du Président dans «le Petit-Paris» ont commencé dès l'aube. A la rue Larbi-Tebessi, ex-Quatre-Horloges, la fête a commencé à 6h du matin. Les troupes folkloriques venues des quatre coins de l'Algérie y sont installées, les citoyens y prennent le chemin quelques minutes après et la foule se fait de plus en plus dense. Les conditions météorologiques défavorables n'ont pas gêné les citoyens. Ni le froid glacial ni la pluie n'ont réussi à disperser les Belabassis et les citoyens venus des wilayas limitrophes. A l'annonce de l'arrivée du Président, la rue s'est enflammée avec les divers rythmes des nombreuses troupes folkloriques. La zorna battait son plein. Les échos de karkabou parvenaient de partout. L'odeur du baroud encensait cette rue. Les banderoles y sont accrochées aux côtés du drapeau national. Lors du discours prononcé sur le thème de la formation à Sidi Bel Abbès, le chef de l'Etat s'est penché sur la dette extérieure de l'Algérie. «L'Algérie a réussi à effacer toutes ses dettes. Nous ne sommes plus endettés. Les 5 milliards qui restent sont de nouvelles dettes. Mais je rassure qu'on peut les payer en 24 heures. Mais pour des raisons liées à la crise mondiale, nous avons préféré prendre nos dispositions», a souligné le Président Bouteflika. Le chef de l'Etat annonce que l'Algérie veut juste se mettre à l' abri et éviter toute mauvaise surprise dans ce sens. Car, a-t-il ajouté, le pays demeure encore dépendant de l'extérieur.