L'entraîneur du club béjaoui mise sur les jeunes pour atteindre cet objectif. Le Nacéria club de Béjaïa représentera le volley-ball national à la 24e édition de la Coupe d'Afrique des clubs champions, en seniors-dames, qui aura lieu du 28 mars au 7 avril 2009 au Kenya. Cette 24e édition sera marquée par une participation record de 18 équipes dont trois kenyanes, une égyptienne, et une algérienne, qui seront les favorites à cette phase finale de la Coupe d'Afrique des clubs champions. A cet effet, le représentant algérien quittera la ville des Hammadites, ce jeudi, à destination du Caire où il passera la nuit. Il reprendra l'avion le lendemain, dans la soirée, pour enfin arriver à Naïrobi, samedi en fin d'après-midi, soit la veille du début de la compétition. Afin de s'enquérir de l'ambiance générale qui règne chez le NCB à quelques jours de son départ pour le Kenya, nous nous sommes rapprochés de l'entraîneur en chef, Aimad Saïdani, lors d'une séance d'entraînement qui a bien voulu répondre à nos questions L'Expression: Comment avez-vous préparé cette Coupe d'Afrique? A. Saïdani: Tout d'abord, je tiens à dire que c'est un honneur pour notre club de représenter le volley-ball féminin algérien. En prévision de cette joute africaine, nous sommes entrés en stage bloqué depuis 15 jours, ici même à Béjaïa pour peaufiner notre préparation et cela se passe bien. Quels sont les moyens dont vous disposez et vos chances dans cette compétition? En ce qui concerne nos moyens, je dirais qu'ils sont relativement modestes. Pour tout vous dire, ils sont en deçà de ce qu'il faut pour une telle compétition. Quant à nos chances, nous ne nous déplacerons pas en touristes au Kenya. Nous visons le carré d'as, voire une place sur le podium. Votre club a-t-il reçu des aides spéciales pour cette compétition? D'un point de vue concret, aucune hormis celle de l'APC et celle de la DJS. Le reste n'en est qu'au stade des promesses. J'espère qu'elles seront tenues. Comme vous le savez, malgré les exploits réalisés par la discipline, que ce soit en garçons ou en filles, le volley-ball reste le parent pauvre du sport national, malheureusement. Quelles sont les équipes que vous craignez? En ce qui concerne le volley-ball féminin au niveau africain, il a toujours été dominé par les Kenyanes, les Egyptiennes et les Algériennes. Je pense que ça va se jouer entre les représentants de ces trois pays avec un favori, l'équipe kenyane du KCB, détentrice du trophée qui avait battu le MCA, en finale, sur le score de trois sets à zéro, lors de la précédente édition. Pour ce qui est de mon équipe, si crainte il y a pour elle, ce sera d'abord la fraîcheur physique qui risque de lui manquer d'autant que la compétition se jouera en 9 jours seulement entre matchs de poules, quarts de finale, demi-finales et finale. Quelles sont les qualités de vos filles? Nous allons nous déplacer avec une équipe de 11 joueuses dont 6 seniors, 2 cadettes et 3 en première année junior. En somme, une équipe avec une moyenne d'âge qui se situe entre 19 et 20 ans. Comme vous le savez, on ne peut pas se renforcer pour une compétition africaine, sinon nous avons six bonnes joueuses et des remplaçantes tout juste moyennes. Quel est votre dernier mot? Je remercie L'Expression pour l'intérêt affiché pour la discipline. J'espère et je souhaite un parcours honorable pour nos filles et le volley-ball national.