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17 ans dans les sous-sols de Serkadji
IL Y A 50 ANS, LES COLONELS AMIROUCHE ET SI EL HAOUÈS TOMBAIENT AU CHAMP D'HONNEUR
Publié dans L'Expression le 29 - 03 - 2009

Les ossements de ces deux martyrs ont été récupérés, mais il existe encore des chouhada oubliés.
«Après l'Indépendance, les dé-pouilles des colonels Amirouche et Si El Haouès furent enterrées à Serkadji» la tristement célèbre prison de Barberousse, a déclaré hier Nordine Aït Hamouda, fils du colonel Amirouche, lors d'une cérémonie organisée au forum du quotidien El-Moujahid en guise de témoignage à ces deux héros de la Révolution.
En présence de plusieurs moudjahidine, le fils du colonel Amirouche a déclaré: «L'Etat algérien a fait beaucoup de mal à ces deux héros (Si El Haouès et Amirouche). Leurs dépouilles ont été déterrées en 1965 et gardées à l'intérieur de l'état-major de la Gendarmerie nationale jusqu'à 1982.» Rendant hommage au président Chadli qui «a ordonné, à l'époque, une enquête sur cette affaire», ainsi qu'au général Larbi Belkheir qui a contribué par sa révélation de l'emplacement des corps de Amirouche et Si El Haouès, devenu à l'époque un secret d'Etat. L'orateur s'est interrogé: «Pourquoi a-t-on agi de la sorte vis-à-vis de ces deux colonels?» avant d'ajouter: «On leur a fait subir plus de mal que les Français». Sur sa lancée, M.Aït Hamouda s'est dit scandalisé par le traitement réservé, par certains, aux chouhada et souligne que «même si nous avons pu récupérer les ossements de ces deux martyrs, il existe des chouhada toujours oubliés».
Apportant son témoignage, le général-major à la retraite, Hocine Ben Maâlem, a déclaré que le colonel Amirouche «portait la Révolution sur ses épaules». Il était conscient de l‘importance de la Révolution, de ses succès et des dangers auxquels elle était exposée. «Il s'intéressait à tout ce qui la concernait et se rendait constamment là où sa présence l'exigeait, quel que soit l'endroit et quels que soient les dangers auxquels il pouvait être exposé.» M.Ben Maâlem a déclaré que la formation politique du chahid et son éducation ont fait de lui un militant fougueux, mais aussi un responsable courageux et plein d'initiatives. Selon le témoignage du général-major à la retraite, Amirouche a pris conscience de son rôle à l'extérieur de sa Wilaya lorsqu'il fut chargé de deux missions par le Comité de coordination et d'exécution (CCE), la première dans les Aurès-Nemenchas, la seconde en Tunisie, à la base de l'Est.
«Il est devenu en quelque sorte, un chargé de mission du CCE rompu aux problèmes de sa Wilaya qu'il se devait de régler et ceux pour lesquels il était chargé par le CCE de trouver des solutions.»
Pour sa part, Abdelhafid Amokrane, ancien ministre des Affaires religieuses et ex-capitaine de la Wilaya III historique, a rappelé les qualités humaines du colonel. «A travers toutes les contrées qu'il a traversées, les djounoud découvraient en lui un vrai chef militaire qui symbolisait la lutte armée dans toutes ses dimensions.» M.Amokrane rapporte que partout où le colonel faisait ses tournées les compagnons de lutte ne cachaient pas leur bonheur de se trouver en sa présence. Ils lui exprimèrent souvent son admiration et leur confiance pour régler les problèmes qui se posaient à eux.
De son côté, le moudjahid Rachid Adjroud a raconté la dureté de la vie, menée dans la région d'Akfadou et du danger qu'ils encoururent pendant la guerre de Libération. «Ni minutions encore moins de nourriture, mais on n'a jamais perdu de vue notre objectif, celui de l'indépendance», a-t-il rappelé. Très émouvante a été l'annonce de la mort du colonel. M.Adjroud en garde encore des séquelles. Il n'a pas pu retenir ses larmes, même 50 ans après la mort du colonel Amirouche.


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