Le rapport du Centre national de l'informatique et de la statistique (Cnis), illustre, encore une fois, la dépendance de l'économie nationale dans le secteur des hydrocarbures A ce sujet, l'Algérie a enregistré un excèdent commercial de 3,04 milliards de dollars durant les cinq premiers mois de l'année 2002 contre 4,86 milliards de dollars pour la même période de 2001, selon des chiffres du Centre national de l'informatique et des statistiques (Cnis). Cette diminution de l'excédent est due essentiellement, explique le Cnis, à la baisse des exportations des hydrocarbures, estimées à fin mai 2002 à 7,476 milliards de dollars contre 9,072 milliards en 2001. Les importations algériennes ont, en revanche, enregistré une hausse de 224 millions de dollars, passant de 4,211 milliards de dollars a 4,435 milliards de dollars à fin mai 2002, selon la même source. Cette baisse des revenus pétroliers, n'a pas été suivie d'une croissance dans le secteur industriel, preuve en est que les exportations des hydrocarbures continuent à représenter l'essentiel des ventes algériennes avec un montant de 7,244 milliards de dollars pour les premiers cinq mois de l'année contre 8,786 milliards de dollars durant la même période de l'année dernière. Les importations algériennes en biens de consommation non alimentaires ont été d'un montant de 652 millions de dollars contre 711 millions de dollars à fin 2001. Après une première lecture des chiffres rendu publics par le Cnis, l'on constate que la volonté politique de relancer l'économie algérienne, traduite par un programme de relance économique initié par le Président de la République tarde à porter ses fruits sur le terrain. Une observation soulevée aussi dans le dernier rapport annuel du Cnis citant à titre d'exemple le fait que la croissance économique n'a pu dépasser le seuil de 2% pour le premier semestre 2002 et ce, contrairement aux 6% annoncés, une croissance freinée, selon les récentes déclarations de M.Khelil, délégué à la relance économique pour le secteur industriel En effet, le rapport du Cnis a révélé le recul du secteur public, par rapport à la production privée dans le secteur industriel. Une donne qui dénote parfaitement l'émergence des PME-PMI dans le paysage économique national.