Le bilan macabre sur les routes continue de s'alourdir. Mercredi, deux jeunes ont péri dans un accident de la route qui relie la ville de Tizi Ouzou à Boghni distante de quelque 40 kilomètres. Le véhicule des deux victimes, âgées de 35 et 31 ans, a dérapé près du lieu-dit le «Pont noir» à l'entrée de la ville de Boghni. Pour rappel, ce lieu a acquis ce qualificatif de «Pont noir» pour avoir été pendant longtemps réputé pour les multiples faux barrages qui y étaient dressés. Ils succombèrent à leurs blessures sur les lieux, bien avant d'être retrouvées le matin par des citoyens qui commençaient à affluer vers Tizi Ouzou. Les corps ont été transférés au Centre hospitalo-universitaire Nédir-Mohamed. Ainsi, les routes continuent d'endeuiller des milliers de familles. Malgré les méthodes de dissuasion de plus en plus drastiques des forces de l'ordre, le comportement des automobilistes au volant reste dangereux. L'excès de vitesse, le manque de signalisation routière, le manque de suivi technique des véhicules ainsi que la non-adaptation des réparateurs aux technologies automobiles modernes constituent l'essentiel des causes de cette tragédie. Dans la même matinée, un véhicule de marque Peugeot a dérapé sur la RN72 reliant Tizi Ouzou au littoral. Les victimes retrouvées par des automobilistes de Makouda ont été évacuées vers le CHU de Tizi Ouzou. Elles s'en sortiront avec des blessures plus ou moins graves. Les victimes ont vraisemblablement perdu le contrôle de leur véhicule qui s'est renversé dans un virage à la sortie de la localité de Larbaâ Makouda. Ce lieu est réputé pour être un véritable piège pour les automobilistes, essentiellement en ces jours d'été. Cette route est le passage obligé pour se rendre sur les plages de Tigzirt pour les touristes venant deTizi Ouzou, Alger et tout l'ouest du pays. C'est pourquoi, les citoyens de la région n'ont jamais cessé de réclamer des panneaux de signalisation. En effet, faute de panneau on tombe inévitablement dans le «panneau».